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طٰهٰ ۚ  ( طه: ١ )

tta-ha
طه
Ta Ha
Ṭâʼ Hâʼ

Taa-Haa (Ṭāʾ Hāʾ 20:1)

English Sahih:

Ta, Ha. (Taha [20] : 1)

Muhammad Hamidullah:

Tâ-Hâ. (Ta-Ha [20] : 1)

1 Mokhtasar French

Ṭâ-Hâ: Il a déjà été question de telles lettres séparées au début de Sourate Al-Baqarah.

5 Tafsir Ibn Kathir

Le terme Ta-Ha provient du verbe «Wata'» qui signifie «Reposer le pied», car, d'après ibn Abbas, Ikrima, Moujahed et autres exégètes, le Prophète ﷺ se levait fréquemment la nuit pour prier en se mettant debout sur un seul pied ce qui lui causait beaucoup de peine.
Dieu lui ordonne de reposer son pied et se mettre debout sur les deux afin de lui alléger la fatigue.
Quoiqu'étrange soit cette interprétation, l'auteur de cet ouvrage ne l'a ni adoptée ni niée, et d'après lui le Prophète ﷺ consacrait la nuit pour prier au point où ses deux pieds s'enflaient.
«Nous ne t'avons pas révélé ce Livre pout te faire souffrir» une expression qui dénote la compassion et la haute considération que le Seigneur réservait à Son Messager.
Selon Ad-Dahak, au fur et à mesure que les versets se succédaient le Prophète ﷺ et les premiers islam isés observaient les prescriptions et les enseignements divins et priaient.
Les idolâtres Qoraïchites disaient: «Ce Coran n'a été descendu sur Mouhammed que pour le rendre malheureux».
Ce verset fut alors révélé pour montrer que le Coran n'a été révélé que pour accoder le bien, tout le bien, à ceux qui s'y conforment.
La preuve en est aussi ce hadith rapporté dans les deux Sahih: «Celui à qui Dieu veut du bien, Il l'instruit dans la religion».
At-Tabarani, de sa part, rapporte ce hadith d'après Tha'laba Ben Al-Hakam, dans lequel le Messager de Dieu ﷺ a dit: «Au jour de la résurrection lorsque Dieu s'assoira sur Son Trône pour juger les hommes, Il dira aux savants (ulémas): «Je ne vous ai accordé (une partie) de Mon savoir et Ma sagesse que pour pardonner vos péchés quelles qu'étaient sans en tenir compte».
Qatada, quant à lui, a dit: «Je jure par Dieu que ce Coran n'a pas été descendu pour rendre les hommes malheureux, bien au contraire, il n'est que miséricorde, lumière et guidance vers le Paradis «Mais pour avertir les gens de bonne foi», donc un Rappel à ceux qui redoutent Dieu afin qu'ils en tirent le plus grand profit et alors iis assureront à eux-mêmes l'admission au Paradis avec la persmissiosn et la miséricorde du Seigneur.
«C'est une révélation envoyée par le créateur de la terre et des nues inaccessibles».
Le Coran est une révélation du Créateur des cieux élevés et la terre dont une distance de cinq cent ans de marche sépare un ciel d'un autre, comme il est cité dans un hadith rapporté par Tirmidhi.
«Par le Miséricordieux qui, du haut de Son trône, exerce Sa Souveraineté» ou suivant une autre traduction: «Le Miséricordieux se tient en majesté sur Son Trône».
Au sujet de ce verset l'auteur conseille à l'adopter comme tel car la plus belle conduite consiste à imiter les ancêtres à ne plus donner tant d'interprétations car rien n'est égal à Dieu ni lui est semblable.
Donc cette «tenue» ou cet «établissement» sur le Trône ne doit pas être pris au sens concret.
Tout ce qui se trouve dans les cieux et ce que contient la terre et entre les deux appartient à Dieu dont Il dispose à Sa guise.
«Peu importe que tu élèves la voix.
Il perce tous les secrets et découvre tout ce qu'on Lui cache».
Ce que les hommes commettent et ce qu'ils proposent de le faire même avant son exécution, Dieu le connaît parfaitement car, par rapport à Lui, les fils d'Adam ne sont qu'une seule âme comme Il l'affirme dans ce verset: «Vous créer et vous ressusciter, c'est pour Lui comme créer et ressusciter une seule personne» [Coran 31:28].
Ad-Dahak a dit: «O homme, tu connais ce que tu gardes secret aujourd'hui, mais tu ne connais pas ce que tu comptes tenir caché demain, mais Dieu connaît l'un et l'autre».
Mais Moujahed a dit qu'il s'agit de la suggestion.
«Il est Allah.
Il n'y a d'Allah que Lui.
Il porte les épithètes les plus sublimes».
Le noms, les épithètes et les qualités les plus parfaits et sublimes appartiennent à Dieu.
Nous avons déjà commenté cela auparavant (voir la fin de la sourate de l'A'raf-Coran VII].