حٰمۤ ۚ ( غافر: ١ )
Haa-Meeem (Ghāfir 40:1)
English Sahih:
Ha, Meem. (Ghafir [40] : 1)
Muhammad Hamidullah:
H'â, Mîm. (Ghafir [40] : 1)
1 Mokhtasar French
Ħâ, Mîm: Il a déjà été question de telles lettres séparées au début de Sourate Al-Baqarah.
2 Rashid Maash
3 Islamic Foundation
4 Shahnaz Saidi Benbetka
5 Tafsir Ibn Kathir
On a parlé de ces lettres énigmatiques auparavant en commentant le début de la sourate: «La vache».
Ce Livre - le Coran - est une révélation de Dieu qui pardonne les péchés à quiconque avait commis et accepte son repentir s'il reviendrait à lui repentant et regrettant ses mauvaises actions, et en se soumettant à Lui.
Quant à celui qui se montre rebelle, commet les injustices, préfère ce monde à l'autre et persévère dans son insoumission, qu'il sache que Dieu est redoutable dans son châtiment.
Dieu -à lui la puissance et la gloire- a résumé cela dans un seul verset quand Il a dit: «Avertis les hommes que Je suis indulgent et miséricordieux, et que mon châtiment est impitoyable» [Coran 15:49-50].
Et ceci dans le but que l'homme vive dans l'espoir et la crainte.
«n dispose de tous les biens» Lui qui se suffit à Lui-même, et qui les pourvoit aux hommes afin d'être reconnaissants envers lui tant qu'ils pourraient l'être, car ils n'arriveraient plus à le faire comme Il a dit ailleurs: «Vous ne pourriez pas énumérer les bienfaits d'Allah.
L'homme est profondément injuste et ingrat» [Coran 14:34].
«Il n'y a d'antre Allah que Lui» rien ne Lui est pareil et qui possède Ses attributs et Ses qualités, car aucun Seigneur n'existe à part Lui.
Tout lui fera retour au jour de la résurrection pour la rétribution selon les œuvres accomplies dans le bas monde.
Omar rapporte qu'un homme vint le trouver et lui déclara qu'il a tué un autre -involontairement- et demanda si son repentir serait accepté.
Omar lui récita les versets précités et l'exhorta: «œuvre (pour la vie future) sans te désespérer».
Yazid Ben Al-Aslam raconte: «Un homme puissant du pays de Châm venait souvent chez Omar Ben Al-Khattab.
Comme son absence dura un certain temps, Omar s'enquérit: «Qu'a-t-il fait cet homme-là ?»
On lui répondit: «O prince des croyants il s'est adonné aux boissons alcooliques».
Omar manda alors son scribe et lui dit: «Ecris: De 'Omar Ben Al-Khattab à un tel fils d'un tel.
Que la paix soit sur toi.
Je te rappelle de louer Dieu qu'il n'y a d'autre divnité à part Lui.
Il pardonne les péchés, accueille le repentir, sévère dans Son châtiment et a la générosité sans limites, il n'y a de Dieu que Lui.
Vers lui sera le retour».
Pui$ il demanda à Ses compagnons: «Invoquez Dieu en faveur de votre frère qu'il retourne à Dieu repentant afin qu'il agrée son repentir».
Lorsque la lettre parvint à l'homme en question, il la lit et la relit en disant: «Il absout les péchés, accueille le repentir et redoutable dans Son châtiment.
Il me met en garde contre Ses représailles et me promet de me pardonner».
Il ne cessa de répéter ces mots et de pleurer son cas jusqu'à ce qu'il rende l'âme.
En informant 'Omar de la mort de cet homme il dit à ses compagnons: «- C'est ainsi que vous devez agir en voyant l'un de vos coreligionnaires qui se détourne de la voie droite.
Vous devez le diriger vers le bien en lui citant les enseignements afin qu'il revienne à lui-même.
Puis invoquez-lui Dieu pour qu'il accepte son repentir, et ne soyez jamais les suppôts de Satan contre lui».