كَذَّبَتْ ثَمُوْدُ بِالنُّذُرِ ( القمر: ٢٣ )
Kazzabat Samoodu binnuzur (al-Q̈amar 54:23)
English Sahih:
Thamud denied the warning. (Al-Qamar [54] : 23)
Muhammad Hamidullah:
Les Thamûd ont traité de mensonges les avertissements. (Al-Qamar [54] : 23)
1 Mokhtasar French
Les Thamûd ont traité de mensonge ce dont les a avertis leur Messager Şâliħ.
2 Rashid Maash
3 Islamic Foundation
4 Shahnaz Saidi Benbetka
5 Tafsir Ibn Kathir
En voilà encore un peuple qui a traité son Prophète de menteur.
Il s'agit du peuple de Saleh -que la paix soit sur lui- qui s'exclama: «ADons-nous écouter un mortel comme nous ?
Il faudrait que nous soyons égarés ou fous ?».
Si nous suivions cet homme qui est un des nôtres, nous serions déçus et perdants, plongés dans l'égarement et la folie.
Le Rappel a-t-il été lancé sur lui à l'exception de nous tous ?
il doit être un menteur effronté et insolent.
Dieu leur répondit: «Ils apprendront un jour qui est un menteur effronté» en les avertissant et les menaçant.
«Je leur envoie une chamelle pour les éprouver».
En effet Dieu leur créa, à leur intention, une grande chamelle pleine d'un grand rocher qui remplissait les conditions qu'ils demandaient.
Et ceci afin de constituer un argument contre eux s'ils allaient suivre leur Prophète Saleh ou non.
Il lui ordonna en même temps: «Observe-les et patiente» et vois comment sera leur réaction s'ils vont y croire ou non.
Le meilleur sort te sera réservé, on te secourra contre eux et tu auras le dessus.
Puis Dieu posa sa condition: «Avertis-les que l'eau sera partagée entre eux et elle, chacun étant appelé à boire a son tour» tout comme Il a dit ailleurs: «Comme preuve, je vous apporte cette chamelle.
Elle aura sa portion d'eau et vous la vôtre, a jour fixe» [Coran 26:155].
Et Moujahed de l'expliquer: «Quand la chamelle ne se trouvait pas près de la source, ils puisaient de l'eau, et quand il était le jour qui lui était consacré ils se préparaient pour la traire.
Mais les Thémoudites, ce peuple méconnaissant et rebelle, appelèrent leur compagnon, un des leurs, qui prit le couteau et lui coupa les jarrets.
On a dit qu'il s'appelait: Qidar Ben Salef qui était le plus malheureux parmi eux.
«Combien furent dures ma répression et la sanction de mes avertissements».
Pour les punir, Dieu lâcha sur eux un cri comme une détonation qui les surprit, et les hommes devinrent semblables à l'herbe desséchée d'un enclos, sans épargner aucun d'entre eux et la terre fut jonchée de leurs cadavres.