۞ وَمِنْهُمْ مَّنْ عٰهَدَ اللّٰهَ لَىِٕنْ اٰتٰىنَا مِنْ فَضْلِهٖ لَنَصَّدَّقَنَّ وَلَنَكُوْنَنَّ مِنَ الصّٰلِحِيْنَ ( التوبة: ٧٥ )
Wa minhum man 'aaha dal laaha la'in aataanaa min fadlihee lanas saddaqanna wa lanakoonanna minassaaliheen (at-Tawbah 9:75)
English Sahih:
And among them are those who made a covenant with Allah, [saying], "If He should give us from His bounty, we will surely spend in charity, and we will surely be among the righteous." (At-Tawbah [9] : 75)
Muhammad Hamidullah:
Et parmi eux il en est qui avaient pris l'engagement envers Allah: «S'Il nous donne de Sa grâce, nous payerons, certes, la Zakât, et serons du nombre des gens de bien». (At-Tawbah [9] : 75)
1 Mokhtasar French
Certains hypocrites prirent l’engagement suivant envers Allah: Si Allah nous accorde de devenir riche, nous prélèveront une partie de cette richesse afin de la donner en aumônes aux nécessiteux et nous serons du nombre des gens de bien qui accomplissent de bonnes œuvres.
2 Rashid Maash
3 Islamic Foundation
4 Shahnaz Saidi Benbetka
5 Tafsir Ibn Kathir
les.
U OI, est ceux cjui orit {¡ail un pactes aV6C Q\©U promettant que si Dieu leur accorde des faveurs, ils feront sûrement l'aumône et seront parmi les justes.
Mais ils n'ont ni respecté le pacte ni tenu la promesse malgré les faveurs et les biens reçus de Dieu.
Ils se sont montrés avares.
Dieu a suscité l'hypocrisie dans leurs cœurs et ils demeureront comme tels jusqu'au jour de la résurrection où ils rencontreront le Seigneur.
Quant à la circonstance de cette révélation, la plupart des exégè- tes ont dit qu'il s'agit de Tha'laba Ben Hateb le Médinois.
Abou Oum a- ma Al-Bahiii raconte que Tha'laba avait dit un jour à l'Envoyé de Dieu - qu'Allah le bénisse et le salue «Invoque-moi Dieu afin qu'il m'ac corde de Ses faveurs».
Il lui répondit: «M alheur à toi ô Tha'laba!
que tu possèdes le peu de biens, que tu t'acquittes de leur droit et que tu t'en sois reconnaissant vaudra mieux que d'une grande richesse dont tu ne sauras être gré envers Dieu».
En réitérant la demande, il lui dit: «Ô Tha'laba!
Ne consens-tu pas d'être comme le Prophète de Dieu ?
Par celui qui tient mon âme dans Sa main, si j 'avais demandé que les montagnes soient transformées en or et argent et de m'accompagner, Dieu m'aurait exaucé».
Tha'laba d'insister: « O Envoyé de Dieu!
Par celui qui t'a envoyé par la vérité, si tu me fais cette invocation et Dieu m'accorde de Ses faveurs, je m'ac quitterais de tous les droits».
L 'Envoyé de Dieu - qu'Allah le bénisse et le salue - leva alors ses mains et invoqua le Seigneur: «G rand Dieu, donne à Tha'laba de Tes faveurs».
De quelques brebis qu'il possédait, Tha'laba eut un grand trou peau qui s'est accru à la façon de vers.
Comme la ville fut devenue, pour lui une place étroite, il la quitta et s'installa dans une de ses val lées.
Il s'acquittait seulement des deux prières du midi et de l'asr avec d'autres gens en négligeant les autres prières.
Puis son troupeau s'ac crut considérablement, ce qui le porta à délaisser toutes les prières sauf celle du vendredi, et il ne tarda pas à nélgiger cette dernière en voyant son troupeau proliférer.
Chaque vendredi il recevait des cavaliers et des caravanes pour demander les nouvelles des gens.
L'Envoyé de Dieu - qu'Allah le bé nisse et le salue - à son tour s'enquêta: «Qu'a fait Tha'laba ?»
Ils lui in formèrent: « O Envoyé de Dieu, Médine est devenue pour lui une place étroite Vu la prolifération de son troupeau».
En lui faisant un compte rendu détaillé, l'Envoyé de Dieu - qu'Allah le bénisse et le salue - s'écria alors: «Malheur à Tha 'laba' Malheur à Tha'laba!».
A ce moment Dieu fit révéler le verset de la zakat, l'aumône lé gale: «Prélève sur leurs biens un impôt pour les purifier» [Coran 60:103].
L'Envoyé de Dieu - qu'Allah le bénisse et le salue - chargea alors deux hommes pour collecter cet impôt de tous les musulmans.
Il leur consi gna par écrit quelles normes devront-ils appliquer pour percevoir cette aumône légale.
Il leur dit: «P assez chez Tha'laba et un tel de la tribu Souleïm et apportez leurs aumônes».
Les deux hommes partirent et, arrivés chez Tha'laba, ils lui mon trèrent la lettre de l'Envoyé de Dieu - qu'Allah le bénisse et le salue Il s'écria: «C e n'est qu'un impôt qui ne diffère plus du tribut.
Je n'ai au cune idée comment m'exécuter!
Allez.
Acquittez-vous de votre mission puis revenez chez moi».
Ils le quittèrent.
L'autre homme de Bani Soulaïm, ayant eu vent du comportement de Thalaba passa en revue son troupeau de chameaux, choisit les meilleures chamelles et les isola à part attendant l'arrivée des deux collecteurs.
Ceux-ci, en voyant les chamelles, lui dirent: «Ceci dépasse ce que tu dois comme zakat.
Nous ne pouvons plus l'accepter.
Mais l'homme insista: «Prenez-les car je vous les donne de bon gré».
Les deux hommes reçurent les chamelles et poursuivirent leur mis sion en collectant la zakat d'autres personnes, et retournèrent chez Tha'laba qui leur demanda: «M ontrez-m oi la lettre de l'Envoyé de Dieu».
L 'ayant lue, pour la deuxième fois, il s'écria: «C e n'est qu'un im pôt qui ne diffère plus du tribut».
Partez et laissez-moi réfléchir».
Les deux hommes le quittèrent et se rendirent chez le Prophète - qu'Allah le bénisse et le salue - qui, en les recevant, dit: «Malheur à Tha'laba!»
avant qu'il leur adresse la parole.
L 'Envoyé de Dieu - qu'Allah le bé nisse et le salue - demanda à Dieu de bénir les biens de l'homme de Bani Soulaïm.
Les deux hommes le mirent au courant du comporte ment de Tha'laba et de celui de As-Salami.
Dieu à cette occasion fit cette révélation: «D en est parmi eux qui avaient promis à Allah, au cas où celui-ci leur accorderait ses grâces, de se montrer généreux …» Tha'laba mourut sous le règne de 'Othman. comme il était de leur habitude de mentir, Dieu a suscité l'hypocrisie dans leurs cœ urs car Il connaît ce qui est caché et ce qui est appa rent, et Il pénètre le tréfonds des cœurs.