اَفَرَاَيْتَ الَّذِيْ كَفَرَ بِاٰيٰتِنَا وَقَالَ لَاُوْتَيَنَّ مَالًا وَّوَلَدًا ۗ ( مريم: ٧٧ )
Afara'aytal lazee kafara bi Aayaatinaa wa qaala la oota yanna maalanw wa waladaa (Maryam 19:77)
English Sahih:
Then, have you seen he who disbelieved in Our verses and said, "I will surely be given wealth and children [in the next life]"? (Maryam [19] : 77)
Muhammad Hamidullah:
As-tu vu celui qui ne croit pas à Nos versets et dit: «On me donnera certes des biens et des enfants»? (Maryam [19] : 77)
1 Mokhtasar French
Ô Messager, as-tu vu celui qui n’accorde aucun crédit à Nos arguments et rejette Notre avertissement ? Il dit en effet: Lorsque je mourrai et serai ressuscité, on m’octroiera de grandes richesses et une descendance nombreuse.
2 Rashid Maash
3 Islamic Foundation
4 Shahnaz Saidi Benbetka
5 Tafsir Ibn Kathir
L'imam Ahmed rapporte que Khabbab Ben Al-Arat a raconté: «Un artisan avait une dette sur Al-'As Ben Waèl.
Un jour j 'allai chez lui pour la récupérer, il me répondit: «Non par Dieu, je ne te la donne avant de mécroire en Mouhammad» - Non par Dieu, répliquai-je, je ne le ferai jusqu'à ce que tu sois mort et ressuscité.
Il rétorqua: «Viens donc après ma mort et ma résurrection pour la récupérer, car alors, j 'aurai des biens et des enfants».
Dieu à cette occasion fit cette révélation.
«Tu n'es pas sans avoir rencontré …».
Quant à Ibn Abbas, sa version fu t la suivante: «Certains compagnons de l'Envoyé de Dieu ﷺ avaient une dette sur AI-'As Ben Waël.
Comme ils allèrent chez lui pour la récupérer, il leur répondit: «Ne dites-vous pas qu'au Paradis il y a aura d'or, d'argent, de soie et de tous les fruits ?»
- Certes oui, répliquèrent-ils. - Donc, reprit-il, notre rendez-vous sera la vie future.
Par Dieu, j 'aurai des biens et des enfants ainsi on m'y révélera un livre comme le vôtre».
Dieu alors fit descendre ce verset.
«Connaissent-ils l'avenir» une question sous forme de blâme, en disant que «j'aurai malgré tout richesses et enfants» au jour de la résurrection.
Cet homme ose-t-il jurer par Dieu ou bien lui et ses semblables «détiennent-ils ferme une promesse d'Allah» Ou suivant une autre interprétation «Ont-ils pris un engagement auprès de Dieu», cet engagement qui est, d'après Ibn Abbas, l'attestion qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu, en espérant être récompensés une fois prononcée.
«Que non pas» fut la réponse de Dieu «nous prenons acte de tels propos» et de ses souhaits qu'il a formulés du moment qu'il a renié le Seigneur, car le «châtiment ne sera que plus rigoureux» et sera prolongé longtemps.
Dieu héritera de cet homme tout ce qu'il aura possédé dans le bas monde comme richesses et enfants et «il comparaîtra devant nous seul» dans l'au-delà.
S'ils se donnent d'autres divinités qu'Allah, c'est dans l'espoir