وَمِنَ النَّاسِ مَنْ يَّعْبُدُ اللّٰهَ عَلٰى حَرْفٍۚ فَاِنْ اَصَابَهٗ خَيْرُ ِۨاطْمَـَٔنَّ بِهٖۚ وَاِنْ اَصَابَتْهُ فِتْنَةُ ِۨانْقَلَبَ عَلٰى وَجْهِهٖۗ خَسِرَ الدُّنْيَا وَالْاٰخِرَةَۗ ذٰلِكَ هُوَ الْخُسْرَانُ الْمُبِيْنُ ( الحج: ١١ )
Wa minan naasi mai ya'budul laaha 'alaa harfin fa in asaabahoo khairunit maanna bihee wa in asaabat hu fitnatunin qalaba 'alaa wajhihee khasirad dunyaa wal aakhirah; zaalika huwal khusraanul mubeen (al-Ḥajj 22:11)
English Sahih:
And of the people is he who worships Allah on an edge. If he is touched by good, he is reassured by it; but if he is struck by trial, he turns on his face [to unbelief]. He has lost [this] world and the Hereafter. That is what is the manifest loss. (Al-Hajj [22] : 11)
Muhammad Hamidullah:
Il en est parmi les gens qui adorent Allah marginalement. S'il leur arrive un bien, ils s'en tranquillisent, et s'il leur arrive une épreuve, ils détournent leur visage, perdant ainsi (le bien) de l'ici-bas et de l'au-delà. Telle est la perte évidente! (Al-Hajj [22] : 11)
1 Mokhtasar French
Il existe des gens indécis qui adorent Allah tout en étant emplis de doutes. Si l'un d'eux bénéficie d’un bienfait, comme la bonne santé ou la richesse, il conserve la foi et continue d’adorer Allah, mais quand il subit un malheur, comme la maladie ou la pauvreté, il attribue son malheur à sa religion et apostasie. De ce fait, il perd sa part du monde terrestre car sa mécréance n’accroit pas ce à quoi il peut prétendre ici-bas et il perd en même temps sa part de l’au-delà puisqu’il sera châtié par Allah. Ceci est certainement la perte manifeste.
2 Rashid Maash
3 Islamic Foundation
4 Shahnaz Saidi Benbetka
5 Tafsir Ibn Kathir
il y en a des hommes qui adorent Dieu en hésitant ayant la foi indécise.
Ibn Abbas a donné l'exemple suivant: «Après leur venue à Médine, si la femme enceinte engendrait un garçon ou ses juments proliféraient, l'homme disait: «En voilà une bonne religion, sinon, hommes et femmes disaient: «C'est une religion qui n'est bonne à rien».
Ibn Abbas a dit aussi: «Les bédouins venaient à Médine pour voir le Prophète - qu'Allah le bénisse et le salue - et se convertir.
En retournant chez eux, si la pluie tombait et les terrains donnaient une bonne récolte, ils disaient l'un à l'autre: Voilà une bonne religion, attachez-vous en.
Mais si au contraire il y avait une sécheresse, ils disaient: «Cette religion ne nous a apporté aucun bien».
A cette occasion ce verset fut révélé: «Il est des hommes à la foi indécise.
La vie leur sourit-elle ils s'affermissent dans leurs convictions».
Le commentaire de Abdul-Rahman Ben Zaïd est le suivant: «Il s 'agit de l'hypocrite qui, si un bien lui arrive.il persévère dans l'adoration de Dieu et les pratiques cultuelles.
Si par contre une tentation l'atteint, il s'en détourne et même il revient à son incrédulité».
Ceux-là perdent les deux mondes: dans la vie présente ils n'acquièrent aucun bien, et dans l'au-delà, ils ne recevraient que l'opprobre et le mauvais sort, car ils avaient renié Dieu et mécru en Lui.
Cette perte est certaine.
«Ils invoquent alors d'autres divinités qui ne peuvent leur être ni nuisibles ni utiles».
Car les idoles dont ils imploraient leur secours, ne répondaient point à leur appel.
Ils invoquent des divinités dont leur nocivité est plus certaine que leur utilité, tant dans la vie d'ici-bas que dans l'eau-delà.
«Détestable dieu-Détestables adorateurs».