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اَلَّذِيْنَ اٰتَيْنٰهُمُ الْكِتٰبَ مِنْ قَبْلِهٖ هُمْ بِهٖ يُؤْمِنُوْنَ   ( القصص: ٥٢ )

alladhīna
ٱلَّذِينَ
Those who
Ceux (à) qui
ātaynāhumu
ءَاتَيْنَٰهُمُ
We gave them
Nous leur avons donné
l-kitāba
ٱلْكِتَٰبَ
the Scripture
Le Livre
min
مِن
before it
[d’]
qablihi
قَبْلِهِۦ
before it
avant lui,
hum
هُم
they
eux
bihi
بِهِۦ
in it
en Lui
yu'minūna
يُؤْمِنُونَ
believe
croient.

Allazeena aatainaahu mul Kitaaba min qablihee hum bihee yu'minoon (al-Q̈aṣaṣ 28:52)

English Sahih:

Those to whom We gave the Scripture before it – they are believers in it. (Al-Qasas [28] : 52)

Muhammad Hamidullah:

Ceux à qui, avant lui [le Coran], Nous avons apporté le Livre, y croient. (Al-Qasas [28] : 52)

1 Mokhtasar French

Ceux qui sont restés fermes dans leur foi en la Torah avant que le Coran ne soit révélé croient à la description qui est faite du Coran dans leurs livres.

5 Tafsir Ibn Kathir

Dieu montre dans ce verset que les doctes parmi les gens du Livre croient au Coran comme ils ont cru au Pentateuque et à l'Evangile, comme il le confirme dans ce verset: «Ceux à qui nous avons donné le Livre et qui le récitent avec la foi qu'il convient, ce sont ceux-là les vrais adeptes du Livre» [Coran 2:121].
A cet égard, Sa'id Ben Joubayr a dit: «Ce verset fut révélé au sujet de soixante-dix prêtres que Négus (An-Najachi) avait envoyés chez le Messager de Dieu - qu'Allah le bénisse et le salue Car, une fois en sa présence, il leur récita la sourate: «Ya.Sin.
Par le Livre de la sagesse» [Coran 36:1,2], jusqu'à la fin de la sourate.
Entendant cette récitation, ils se mirent à pleurer et par la suite, ils se convertirent.
Et à leur sujet, fut descendu ce verset: «Ceux à qui nous avons révélé les Ecritures avant le Coran croient à ce dernier.
Quand on le leur récite ils disent: Nous croyons à ce Livre, car il exprime la vérité de notre Seigneur.
Avant lui, nous étions déjà soumis à Allah».
Ceux-là recevront une double récompense: Parce qu'ils ont cru au premier Livre, et pour ce qu'il auront enduré avec patience.
Il est cité dans le Sahih, que le Prophète - qu'Allah le bénisse et le salue - a dit: «Trois personnes recevront une double rétribution : Un homme des gens du Livre qui a cru en son Prophète et en moi; un esclave qui s'est acquitté des ses devoirs envers Dieu et de son maître; et un homme qui, possédant une esclave, l'a bien éduquée, l'a affranchie puis l'a épousée».
(Rapporté par Boukhari et Mouslim)(1).
«Parce qu'ils sont patients, repoussent le mal par le bien et rendent en aumône une partie de nos bienfaits».
Ceux-là ne répondent pas le mal par le mal, mais pardonnent aux autres leurs méfaits, et versent la zakat de leurs biens comme elle est imposée sans en rien diminuer et dépensent en aumône aux pauvres et nécessiteux des biens licites que Dieu leur a accordés.
«Quand ils entendent les propos oiseux, ils s'éloignent» sans y prendre part ni fréquenter ceux qui tiennent de tels propos, comme il est dit dans ce verset: «et qui, mêlés à une conversation oiseuse, conservent leur dignité» [Coran 26:72].
Si l'un des ignorants ou pervers leur adresse des paroles obscènes ou injurieuses, ils s'en passent sans réagir en gardant leur dignité.
Ils disent aussi à ces idiots: «A chacun ses actes.
Que le salut soit sur vous!
Nous évitons la société des inconscients», et nous n'avons rien à voir avec les ignorants.
Mouhammad Ben Ishaq raconte: «Les chrétiens d'Abyssinie apprirent qu'un prophète avait fait son apparition en Arabie, alors que le Messager de Dieu ﷺ était à la Mecque.
Une vingtaine, ou un nombre approximatif de ces chrétiens vinrent le trouver.
Ils le rencontrèrent à la Mecque, au moment où plusieurs Qoraichites idolâtres tenaient leur réunion autour de la Ka'ba.
Les Abyssinins parlèrent au Prophète et lui demandèrent sur tant de choses.
A la fin de leur conversation, il les appela à Dieu et à Son Unicité en leur récitant quelques versets du Coran.
Ecoutant cette récitation, ils se mirent à pleurer, puis ils se convertirent et constatèrent qu'il était le Prophète, mentionné dans leur Livre, qui va venir.
Voulant le quitter, Abou Jahl Ben Hicham avec un petit groupe de Qoraichites les interceptèrent et leur dirent: «Que Dieu vous humilie ô les cavaliers!
Ceux qui sont restés dans votre pays vous ont-ils envoyés pour rencontrer cet homme et entendre ses propos pour les leur transmettre!
Et vous ne l'avez quitté avant de se convertir et embrasser sa religion!
Nous n'avons jamais connu une députation plus bête que vous».
Et les chrétiens de répondre: «Paix sur vous!
Nous n'allons pas entrer en discussion avec vous, à nous nos actes et à vous les vôtres».
On a rapporté également que les versets: «Ceux à qui nous avons révélé les Ecritures …. jusqu'à Nous évitons la société des inconscients» furent descendus au sujet de cette députation d'Abyssinins chrétiens qui sont venus de la part de leur roi Négus (An-Najachi), ainsi que ces versets de la sourate de la Table: «C'est que ces derniers ont des prêtres et des moines et qu'ils sont humiliés.
Lorsqu'ils entendent les révélations faites au Prophète, leurs yeux s'emplissent de larmes car ils reconnaissaient la voix de la vérité.
Ils disent: Seigneur, nous croyons.
Inscris-nous au nombre de ceux qui témoignent pour Toi».
[Coran 5:82-83].