Skip to main content

قُلْ اَعُوْذُ بِرَبِّ الْفَلَقِۙ  ( الفلق: ١ )

qul
قُلْ
Say
Dis :
aʿūdhu
أَعُوذُ
"I seek refuge
« Je cherche refuge
birabbi
بِرَبِّ
in (the) Lord
auprès du Maître
l-falaqi
ٱلْفَلَقِ
(of) the dawn
(de) la division horizontale (durant l’aube)

Qul a'uzoo bi rabbil-falaq (al-Falaq̈ 113:1)

English Sahih:

Say, "I seek refuge in the Lord of daybreak (Al-Falaq [113] : 1)

Muhammad Hamidullah:

Dis: «Je cherche protection auprès du Seigneur de l'aube naissante, (Al-Falaq [113] : 1)

1 Mokhtasar French

Ô Messager, dis: Je me prémunis par le Seigneur de l’aube et je cherche refuge auprès de Lui

5 Tafsir Ibn Kathir

Le mot arabe comporte plusieurs sens:
- Il signifie l'aube d'après Ibn Jarir.
- Ou toute la création, selon les dires d'Ibn Abbas.
- Ou enfin, d'après Ka'b Al-Ahbar, il est une vallée en Enfer qui, en t'ouvrant, tous les damnés pousseront des cris à cause de sa chaleur très ardente.
Et l'auteur de conclure: il s 'agit de l'aube.
«Contre le mal de la création» c'est à dire, d'après AL-Hassan Al- Basri: «L'Enfer, Iblis et toute sa cohorte».
«Contre les dangers de la nuit obscure» On a donné plusieurs sens au terme arabe: lil ¿ —U»: quand le soleil se couche, ou: lorsque l'obscurité s 'étend, ou: quand la nuit disparait, ou: l'étoile ou fa lune etc … Comme l'on remarque, le tout parle de la nuit et le moment d'obscurité.
«Contre les artifices des sorcières».
La sorcellerie et l'exorcisme sont tous deux des réalités, et on cite à l'appui ce hadith cité dans le Sahih de Boukhari d'après Aicha qui a dit: «Le Messager de Dieu ﷺ était une fois ensorcelé.
Il lui semblait aller chez ses femmes mais en réalité il n'y était pas allé.
Soufian a commenté cela et dit: «C'est le pire de l'ensorcellement» -Il me dit: «O Aicha, sais-tu bien que Dieu m'a inspiré la décision que je lui avais demandée ?
Deux hommes sont venus chez moi, le premier s'est assis auprès de ma tête et l'autre à mes pieds.
Celui qui s'est mis à mon chevet dit à l'autre: «De quoi cet homme se plaint-il ?»
Et l'autre de répondre: «Il a été ensorcelé» - Qui l'a ensorcelé ?
demanda le premier.
L'autre répliqua: «Labid Ben A 'çam, un homme de Béni Zourayq, un hypocrite et l'allié des juifs … - Et sur quoi ?
- Sur un peigne et quelques poils qui se trouvent dans une enveloppe d'une spathe de palmier mâle - Où sont ces objets ?
- Sous une pierre près du puits Dzarwane.
Aicha poursuivit: «Le Messager de Dieu ﷺ se rendit auprès de ce puits, retira ces objets; et dit: «Ce puits que j 'a i vu ressemblait à une infusion de henné, les têtes des dattiers ressemblaient à celles des démons».
Puis il ajouta: «Ils furent retirés».
Aicha de lui demander: «Tu ne les as donc pas dispersés ?»
Il répondit: «Du moment que Dieu m'a guéri, j'a i éprouvé de la répugnance à provoquer par là une animosité contre les hommes» (Rapporté par Boukhari Mouslim et Ahmed).
Un récit presque analogue a été cité dans: «L'interprétation du Coran» par Tha'labi, d'après Aicha et Ibn Abbas.
On trouve à la fin cet ajout: «C'étaient Ali, Az-Zoubayr et Ammar Ben Yasse r qui ont été chargés de cette mission et qui avaient retiré ces objets.
Ils avaient trouvé une corde qui contenait douze nœuds.
Dieu à ce moment fit descendre les deux sourates talismaniques.
Chaque fois que le Messager de Dieu ﷺ récitait un verset, un nœud se détachait.
Le dernier nœud une fois détaché, il se sentit comme étant libéré des entraves.
Jibril -paix sur lui- l'exorcisait en ces termes: «Au nom de Dieu je fexordse contre toute chose qui te nuit, contre tout jaloux et tout mauvais œil».
On lui demanda: «O Messager de Dieu, pourquoi ne saisis-tu pas cet homme vilain pour l'exécuter ?»
Il répondit: «Du moment que Dieu m'a guéri, je répugne que ce fait soit la cause d'une animosité contre les hommes».