فَاصْدَعْ بِمَا تُؤْمَرُ وَاَعْرِضْ عَنِ الْمُشْرِكِيْنَ ( الحجر: ٩٤ )
Fasda' bimaa tu'maru wa a'rid anil mushrikeen (al-Ḥijr 15:94)
English Sahih:
Then declare what you are commanded and turn away from the polytheists. (Al-Hijr [15] : 94)
Muhammad Hamidullah:
Expose donc clairement ce qu'on t'a commandé et détourne-toi des associateurs. (Al-Hijr [15] : 94)
1 Mokhtasar French
Ô Messager, proclame donc avec ostentation ce que ton Seigneur t’a ordonné de prêcher et n’accorde pas d’attention à ce que disent ou font les polythéistes.
2 Rashid Maash
3 Islamic Foundation
4 Shahnaz Saidi Benbetka
5 Tafsir Ibn Kathir
Dieu ordonne à Son Prophète - qu'AHah le bénisse et le salue - de transmettre le message, de proclamer ouvertement ce qui lui est commandé et d'opposer aux idolâtres de ces preuves.
Abdullah Ben Mass'oud de commenter: «Le Prophète - qu'Allah le bénisse et le sa lue - divulguait son message en cachette jusqu'à la révélation de ce verset.
Alors les fidèles se montrèrent publiquement aux hommes en les appelant à cette religion».
Désormais le Prophète - qu'Allah le bénisse et le salue - fut donc commandé de transmettre le message en se détournant des polythéis tes qui veulent le repousser de la voie de Dieu, sans craindre per sonne car Dieu lui «protégera contre les hommes» [Coran 5:67].
Et Anas de confirmer cette protection et rapporte: «L'Envoyé de Dieu - qu'Allah le bénisse et le salue - passa par un groupe d'hommes dont certains le calomnièrent.
Gabriel leur répondit et ses propos furent comme des coups de lances et ils trépassèrent».
Mouhammad Ben Ishaq raconte à son tour: «Parmi les ennemis les plus acharnés des idolâtres, il y avait cinq des chefs qui jouissaient d'une grande autorité sur les autres, dont l'un s'appelait Abou Zam'a de Bani Assad Ben Abdul'Ouzza.
Le Prophète - qu'Allah le bénisse et le Salue - appela la malédiction de Dieu sur lui e n disant- « G ra n d Dieu, fa .s disparaître sa vue et ses enfants» et Dieu l'exauça.
Les autres chefs étaient: Al-Aswad Ibn Abd Yaghouth de Bani Zouhra, Al-Walid Ben Al-Moughira de Bani Makhzoum, AI-'As Ben Waël de Bani Sahm et Al-Hareth Ibn Al-Talatoula de Bani Khouza'a.
Ces gens-là avaient persévéré dans leur impiété et nui au Prophète - qu'Allah le bénisse et le salue -, Dieu fit descendre à leur sujet ces versets: «Transmets sans crainte les ordres … jusqu'à Leurs yeux se dessilleront».
A ceux qui ont reconnu des égaux à Dieu et les ont adorés, Dieu lance un avertissement et une menace.
Puis Dieu s'adresse à Son Prophète: «O Mouhammed, nous savons que ta poitrine se resserre pour ce qu'ils disent.
Chante pureté de ton Seigneur par les louanges et les glorifications et sois de ceux qui se prosternent en Le priant.
Adore-Le donc jusqu'à ce que la certitude te parvienne», ou suivant d'autre interprétation, d'après Salem Ben Abdullah et autres, «jusqu'à ce que la mort te surprenne».
L'adoration de Dieu qui comporte la prière et les autres prescrip tions sont une obligation pour les hommes en toute circonstance comme l'Envoyé de Dieu - qu'Allah le bénisse et le salue - avait dit à Imran Ben-Houssaïn: «Prie débout, si tu ne peux pas, prie assis …».
Certains des athées prétendent que la certitude est la connais sance, et une fois arrivé à ce stade, on n'est plus tenu de s'acquitter de toutes les obligations.
Cette déduction est certes une impiété, un égarement et une ignorance.
Car les Prophètes, -que Dieu les salue tous- ainsi que leurs adeptes, ont connu Dieu mieux que quiconque, ainsi que Ses droits et Ses qualités qui nous portent incessamment à Le glorifier et Le louer.
Et pourtant ils étaient les adorateurs le plus fer vents jusqu'à la fin de leur vie.
Donc, à plus forte raison, la certitude si gnifie la mort.