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اَوَلَمْ يَهْدِ لَهُمْ كَمْ اَهْلَكْنَا مِنْ قَبْلِهِمْ مِّنَ الْقُرُوْنِ يَمْشُوْنَ فِيْ مَسٰكِنِهِمْ ۗاِنَّ فِيْ ذٰلِكَ لَاٰيٰتٍۗ اَفَلَا يَسْمَعُوْنَ  ( السجدة: ٢٦ )

awalam
أَوَلَمْ
Does it not
Et est-ce que ne pas
yahdi
يَهْدِ
guide
a guidé
lahum
لَهُمْ
[for] them
pour eux
kam
كَمْ
(that) how many
combien
ahlaknā
أَهْلَكْنَا
We have destroyed
Nous avons détruit
min
مِن
before them
[d’]
qablihim
قَبْلِهِم
before them
avant eux
mina
مِّنَ
of
parmi
l-qurūni
ٱلْقُرُونِ
the generations
les générations
yamshūna
يَمْشُونَ
they walk about
(qui) marchaient
فِى
in
dans
masākinihim
مَسَٰكِنِهِمْۚ
their dwellings
leurs demeures ?
inna
إِنَّ
Indeed
Certes,
فِى
in
(il y a) en
dhālika
ذَٰلِكَ
that
cela
laāyātin
لَءَايَٰتٍۖ
surely, are Signs
certainement des signes.
afalā
أَفَلَا
Then do not
Donc est-ce que ne pas
yasmaʿūna
يَسْمَعُونَ
they hear?
ils entendent ?

Awalam yahdi lahum kam ahlaknaa min qablihim minal qurooni yamshoona fee zaalika la aayaatin afalaa yasma'oon (as-Sajdah 32:26)

English Sahih:

Has it not become clear to them how many generations We destroyed before them, [as] they walk among their dwellings? Indeed in that are signs; then do they not hear? (As-Sajdah [32] : 26)

Muhammad Hamidullah:

N'est-ce pas pour eux une indication le fait qu'avant eux, Nous ayons fait périr tant de générations dans les maisons desquelles ils marchent? Il y a en cela des preuves! N'écouteront-ils donc pas? (As-Sajda [32] : 26)

1 Mokhtasar French

Ces gens-là ignorent-ils combien de peuples Nous avons anéantis par le passé ? Voilà qu’ils marchent dans les habitations qu’ils occupaient avant d’être anéantis mais n’ont pas déduit les enseignements de leur sort. Ce qu’il advint de ces peuples en raison de leur mécréance et de leurs péchés est assurément une preuve de la véracité de ce que leur ont apporté leurs messagers de la part d’Allah. Ces dénégateurs ne vont-ils donc pas se mettre à écouter avec bonne foi les versets d’Allah ?

5 Tafsir Ibn Kathir

A ceux qui ont mécru en leurs Prophètes, Dieu ne leur a-t-ll pas raconté le sort des générations passées qui avaient agi de même vis- à-vis de leurs Prophètes ?
Dieu ne les a-t-il pas anéanties pour les punir ?»
«Découvrez-vous la trace d'un seul d'entre eux ?
Percevez-vous le moindre bruit venant d'eux»» [Coran 19:98].
Les négateurs parcourent et foulent les demeures de ces générations passées sans voir aucun d'entre eux comme s'ils n'y avaient jamais habité, comme Dieu a montré leur sort en disant: «Que de cités avons-nous détruites en punition de leurs péchés!
elles gisent solitaires au milieu de leurs ruines, leurs puits sont comblés et leurs magnifiques palais abattus» [Coran 22:45].
Tout cela constitue des signes pour ceux qui sont doués de raison et qui en tirent des leçons pour ne plus être comme eux incrédules et négateurs.
«Ne voient-ils pas que nous dirigeâmes la pluie au-dessus des terres taries..».
Prenons comme exemple la terre Egyptienne qui est molle, si la pluie y tombait souvent comme dans d'autres contrées, elle aurait abattu toutes la habitations, mais Dieu, par Sa générosité et Sa sagesse, y fait circuler le Nil emportant avec lui de l'Ethiopie, les limons de la pluie qui tombe dans cette région, alors la terre de l'Egypte devient très fertile et donne une bonne récolte.
A ce propos, Qais Ben Hajjaj raconte: «Après la conquête de l'Egypte, ses habitants vinrent dire son gouverneur 'Amr Ben AI-'As: «O prince, un phénomène se produit dans le Nil chaque année de sorte qu'il ne coule que grâce à lui».
En demandant de le lui expliquer, ils répliquèrent: «A la douzième nuit de ce mois, nous avons l'habitude de choisir une jeune fille de nos concitoyennes, nous satisfons ses père et mère (en leur donnant de l'argent), nous l'habillons de somptueux vêtements et de jolies parures, puis nous la jetons dans le Nil».
Amr leur répondit: «Ceci ne se fait du tout à notre époque où l'Islam est répandu, car l'Islam détruit toutes les traditions passées».
Cessant de pratiquer cette habitude, le Nil n'a pas coulé en ce moment-là, de sorte que les habitants pensaient à quitter le pays.
'Amr fit alors connaître cela par écrit à Omar Ben Al-Khattab, et ce dernier lui répondit: «Tu as bien agi.
Je t'envoie avec cette lettre une petite carte, lorsque tu la reçois, jette cette carte dans le Nil».
Une fois la lettre reçue, 'Amr trouva une carte qui contenait ceci: «Du serviteur de Dieu 'Omar Ben Al-Khattab au Nil de l'Egypte.
Si tu coules de toi- même, ne cours pas.
Par contre si Dieu est celui qui te fait couler, Lui l'Unique et le Dominateur suprême, je l' implore de te faire couler».
'Amr jeta la carte dans le Nil.
Le lendemain, un certain samedi, le Nil coula ëf'atteignit seize coudées en une seule nuit».
Depuis ce jour, Dieu a fait cesser cette tradition que pratiquaient les habitants de l'Egypte.
On trouve dans le récit précédent le sens des dires de Dieu: «ne voient-ils pas que nous dirigeâmes la pluie au-dessus des terres taries …».
Les hommes ne voient-ils pas cela pour y réfléchir ?.