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وَوَهَبْنَا لِدَاوٗدَ سُلَيْمٰنَۗ نِعْمَ الْعَبْدُ ۗاِنَّهٗٓ اَوَّابٌۗ  ( ص: ٣٠ )

wawahabnā
وَوَهَبْنَا
And We gave
Et Nous avons offert
lidāwūda
لِدَاوُۥدَ
to Dawood
à David
sulaymāna
سُلَيْمَٰنَۚ
Sulaiman
Salomon.
niʿ'ma
نِعْمَ
an excellent
Comme est bon
l-ʿabdu
ٱلْعَبْدُۖ
slave
l’esclave !
innahu
إِنَّهُۥٓ
Indeed he
Certes, il (était)
awwābun
أَوَّابٌ
was one who repeatedly turned
quelqu’un qui retourne souvent (en repentir).

Wa wahabnaa li Daawooda Sulaimaan; ni'mal 'abd; innahoo awwaab (Ṣād 38:30)

English Sahih:

And to David We gave Solomon. An excellent servant, indeed he was one repeatedly turning back [to Allah]. (Sad [38] : 30)

Muhammad Hamidullah:

Et à David Nous fîmes don de Salomon, - quel bon serviteur! - Il était plein de repentir. (Sad [38] : 30)

1 Mokhtasar French

Nous avons donné Salomon comme fils à David, en guise de faveur de notre part, afin qu’il y trouve de la quiétude. Quel bon serviteur que Salomon: il se repentait souvent à Allah et s’en remettait à Lui.

5 Tafsir Ibn Kathir

Salomon hérita de son père David la prophétie, car ce dernier avait d'autres enfants de ses épouses dont le nombre atteignit la centaine des femmes libres sans les esclaves.
«Il aimait à se recueillir en Allah» qui signifie qu'il était un serviteur fervent qui priait beaucoup et se repentait à Dieu tout le temps.
«On lui présenta, un soir, des chevaux de race».
Salomon possédait, comme a avancé Ibrahim At-Taimi, vingt-mille chevaux de race et c'étaient eux qui l'avaient distrait de la prière.
Au sujet de cette cavale, on a rapporté que 'Aicha -que Dieu l'agrée- reçut chez elle le Messager de Dieu ﷺ et lui présenta certains de ses jouets.
Il remarqua que parmi eux se trouvaient de chevaux faits avec des pièces de tissus et l'un d'eux avait des ailes.
En lui demandant à son propos, elle répondit: «U n cheval aux deux ailes!
N'as-tu pas entendu que Salomon avait des chevaux ailés ?».
Il rit de ses propos et la quitta seule.
«Il dit: «J'ai admiré ces bêtes avec une telle force que le soleil s'est touché sans que j'aie prié».
En commentant ce fait, des exégètes ont dit que, Salomon, en passant en revue ses chevaux qui lui plaisaient beaucoup, oublia de faire la prière de l'asr, sans que ce fut de sa part une négligence mais dû à un oubli, tout comme le Prophète qui, le jour de la bataille du fossé (Al-Khandaq) avait manqué à la prière de l'asr à cause des préparatifs du combat, et il s'en acquitta après la prière du coucher du soleil.
«Ramenez-les-moi, dit-il.
H leur coupa aussitôt les jarrets et la tête».
En les lui ramenant, d'après les dires de AL-Hassan, il s'écria: «Par Dieu, vous n'allez pas être la cause de ma distraction en manquant à une obligaiton envers mon Seigneur», Puis il ordonna de les égorger en leur coupant les jarrets et les têtes.
Pour cela, Dieu lui donna en compensation mieux qu'eux en soumettant à son ordre le vent qui soufflait doucement sur son ordre là où il l'envoyait, de sorte que celui du matin soufflait durant un mois et celui du soir soufflait durant un mois.
Et ce vent lui a été bien meilleur que ces chevaux.