وَمَنْ يَّعْمَلْ سُوْۤءًا اَوْ يَظْلِمْ نَفْسَهٗ ثُمَّ يَسْتَغْفِرِ اللّٰهَ يَجِدِ اللّٰهَ غَفُوْرًا رَّحِيْمًا ( النساء: ١١٠ )
Wa mai ya'mal sooo'an aw yazlim nafsahoo summa yastaghfiril laaha yajidil laaha Ghafoorar Raheemaa (an-Nisāʾ 4:110)
English Sahih:
And whoever does a wrong or wrongs himself but then seeks forgiveness of Allah will find Allah Forgiving and Merciful. (An-Nisa [4] : 110)
Muhammad Hamidullah:
Quiconque agit mal ou fait du tort à lui-même, puis aussitôt implore d'Allah le pardon, trouvera Allah Pardonneur et Miséricordieux. (An-Nisa' [4] : 110)
1 Mokhtasar French
Si quelqu’un accomplit une mauvaise action ou commet une injustice envers lui-même en désobéissant à Allah, puis implore le pardon d’Allah en reconnaissant ses péchés, en les regrettant tout en étant résolu à ne pas commettre de nouveau, il peut espérer la clémence divine. Allah pardonne toujours les péchés du repenti et se montre miséricordieux avec lui.
2 Rashid Maash
3 Islamic Foundation
4 Shahnaz Saidi Benbetka
5 Tafsir Ibn Kathir
Pour montrer Sa générosité et Son indulgence, Dieu fait connaître aux hommes que celui qui revient à Lui repentant après avoir commis un péché ou une faute vénielle, ou il s'est fait tort à lui-même, trouvera Dieu clément et miséricordieux.
Ibn Jarir rapporte que Abdullah a dit: «Lorsqu'un homme des fils d'Israël commettait un péché, il trouvait le matin le moyen de son ex piation écrit sur sa porte.
S'il avait souillé ses vêtements en urinant, il coupait la partie souillée avec des ciseaux.
Un homme s'écria: «Dieu a accordé de Ses biens aux fils d'Israël» Et Abdullah -que Dieu l'agrée- de riposter: Ce que Dieu vous a donné est meilleur en vous permettant de nettoyer la partie souillée avec de l'eau et le contenu de ce verset: «Les vertueux qui, lorsqu'ils commettent une mauvaise action ou se nuisent à eux-mêmes, appellent Allah et implorent Son pardon pour leurs péchés») [Coran 3:135] et aussi ce verset: «Quiconque aura commis une mau vaise action ou se portera tort à soi-même trouvera Allah miséricordieux et indulgent s'il L 'implore».
Ali -que Dieu l'agrée- a dit: «A chaque fois que j'entendais de la bouche de l'Envoyé de Dieu ﷺ une chose qui m'était utile, je demandais à Dieu de m'en accorder.
Abou Bakr, le véridique, m'a rapporté que l'Envoyé de Dieu -qu'Allah le bé- nisse et le salue- a dit: «Tout musulman qui commet un péché, fait ses ablutions, prie deux rak'ats et implore le pardon de Dieu, Dieu l'absoudra» Puis il récita ces deux versets: «Quiconque aura commis une mauvaise action …» et «Les vertueux qui, lorsqu'ils commettent une mauvaise ac tion …».
Ces dires de Dieu: «Celui qui commet une mauvaise action se nuit à lui-même» sont pareils à ceux ci: «Nul ne prendra à charge les péchés d'un autre») [Coran 17:15] c'est à dire que chacun sera responsabe de ses propres actions, car Dieu est sage, juste et miséricordieux.
«Celui qui commet une mauvaise action volontairement ou involontaire ment, puis s'en décharge sur un innocent» ceci concerne, par exemple, les Bani Oubayreq que nous avons déjà raconté leur histoire et qui, par leur félonie, avaient accusé du vol un homme vertueux comme La- bide Ben Sahl, ou bien le juif Zaid Ben As-Samine selon les dires des autres rapporteurs, et qui était un homme innocent dont les prévarica teurs l'avaient accusé injustement, mais Dieu avait montré la vérité à Son Envoyé.
Donc ce blâme et cette réprimande concernent en géné ral toute personne qui commettra de telle félonie.
«Sans la grâce d'Allah et Sa sollicitude pour toi, une partie d'entre eux auraient tenté de t'égarer.
Ils n'égareront qu'eux-mêmes».
L'imam Ahmed, comme on l'a montré auparavant, raconte le récit de Qatada Ben An-Nou'man et son histoire avec Bani Oubayreq qui essayèrent d'accuser Oussayed Ben Ourwa du vol, et de leurs amis qui firent l'éloge de Bani Oubayreq et blâmèrent Qatada pour son agis sement.
Par la suite il s'avère que la vérité n'était pas telle qu'ils l'avaient racontée à PEnvoyé de Dieu ﷺ.
Pour cela, et pour trancher cette question et mettre la vérité au clair, Dieu lui fit descendre les versets sus-mentionnés, en lui rappelant son secours pour le préserver de toute injustice, et le Livre qu'ii lui a ré vélé, le Coran, et la sagesse qui est en principe la sunna.
«D t'a ensei gné ce que tu ne savais» c'est à dire avant la révélation, et ceci est pareil à ces dires de Dieu: «Nous t'avons ainsi révélé on Esprit qui pro vient de notre commandement.
Tu ne connaissais ni le Livre, ni la fo i») [Coran 42:52] et à ceux-ci: «Tu n'espérais pas que le Livre te serait en voyé, cela ne se fit que par une miséricorde de ton Seigneur») [Coran XXVIII, 861.
C'est pourquoi Dieu termine ce verset par: «Grande a été la sollicitude d'Allah sur toi».