لَا يَسْـَٔمُ الْاِنْسَانُ مِنْ دُعَاۤءِ الْخَيْرِۖ وَاِنْ مَّسَّهُ الشَّرُّ فَيَـُٔوْسٌ قَنُوْطٌ ( فصلت: ٤٩ )
Laa yas'amul insaanu min du'aaa'il khairi wa im massa hush sharru fa ya'oosun qanoot (Fuṣṣilat 41:49)
English Sahih:
Man is not weary of supplication for good [things], but if evil touches him, he is hopeless and despairing. (Fussilat [41] : 49)
Muhammad Hamidullah:
L'homme ne se lasse pas d'implorer le bien. Si le mal le touche, le voilà désespéré, désemparé. (Fussilat [41] : 49)
1 Mokhtasar French
L’être humain ne se lasse pas de demander d’avoir une bonne santé, de la richesse, une progéniture et d’autres bienfaits et si la pauvreté, la maladie ou autre l’atteignent, il désespère alors de la miséricorde d’Allah.
2 Rashid Maash
3 Islamic Foundation
4 Shahnaz Saidi Benbetka
5 Tafsir Ibn Kathir
L'homme n'aura pas de cesse pour obtenir tout le bien qu'il voudra en implorant son Seigneur, soit-il une bonne santé ou une richesse.
Mais si un malheur ou une indigence le touche, voilà qu'il devienne un désespéré et un désolé croyant qu'aucun bien ne lui parvienne.
«Si nous le faisons bénéficier de notre grâce il dit: Cela m'est dû» en prétendant qu'il le mérite en étant digne de ces bienfaits.
Mais il ne tardera pas à mécroire à la survenue de l'Heure, et cela ne sera qu'à cause de son bien-être présent.
Dieu montre dans ce verset le cas d'un tel homme: «Et néanmoins l'homme devient arrogant, dès qu'il se sent assez fort pour se passer des autres» [Coran 96:6-7].
Cet homme dit: «Et à supposer que je retourne un jour à mon Seigneur, je trouverais auprès de Lui la félicité la plus entière».
Il prétend que s' il y aura vraiment une résurrection et un jou r où tous les hommes retourneront à Dieu, il serait gratifié des mêmes bienfaits qu'il avait obtenus au bas monde, et ceci malgré qu'il avait méconnu un tel jour par manque de certitude.
Dieu menace ces gens-ià en disant: «Nous rendrons compte de leurs œuvres aux infidèles et nous leur infligerons un châtiment implacable».
Car lorsque Dieu comble un homme de bienfaits, celui-ci se détourne et s'éloigne de la piété en s'enflant d'orgueil au lieu de se soumettre aux prescriptions de Dieu.
«Si un mal l'effleure, il ne tarit pas de prières» en s'y livrant pour s'en débarraser.
Son cas aussi est cité dans ce verset: «Qu'on malaise surprenne l'homme et le voilà qui nous appelle à son aide, quelle que soit sa position, couché, assis ou debout.
A peine l'en avons-nous délivré, le voilà qui retourne à ses occupations comme si de rien n'était» [- Coran X, 12].