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۞ وَاضْرِبْ لَهُمْ مَّثَلًا رَّجُلَيْنِ جَعَلْنَا لِاَحَدِهِمَا جَنَّتَيْنِ مِنْ اَعْنَابٍ وَّحَفَفْنٰهُمَا بِنَخْلٍ وَّجَعَلْنَا بَيْنَهُمَا زَرْعًاۗ   ( الكهف: ٣٢ )

wa-iḍ'rib
وَٱضْرِبْ
And set forth
Et met en avant
lahum
لَهُم
to them
pour eux
mathalan
مَّثَلًا
the example
un exemple :
rajulayni
رَّجُلَيْنِ
of two men:
deux hommes,
jaʿalnā
جَعَلْنَا
We provided
Nous avons fait
li-aḥadihimā
لِأَحَدِهِمَا
for one of them
pour (l’)un (d’)eux deux
jannatayni
جَنَّتَيْنِ
two gardens
deux jardins à hautes herbes
min
مِنْ
of
de
aʿnābin
أَعْنَٰبٍ
grapes
vignes
waḥafafnāhumā
وَحَفَفْنَٰهُمَا
and We bordered them
et les avons entourés
binakhlin
بِنَخْلٍ
with date-palms
de dattiers
wajaʿalnā
وَجَعَلْنَا
and We placed
et avons placé
baynahumā
بَيْنَهُمَا
between both of them
entre eux deux
zarʿan
زَرْعًا
crops
des céréales.

Wadrib lahum masalar rajulaini ja'alnaa li ahadihimaa jannataini min a'naabinw wa hafafnaahumaa binakhilinw wa ja'alnaa bainahumaa zar'aa (al-Kahf 18:32)

English Sahih:

And present to them an example of two men: We granted to one of them two gardens of grapevines, and We bordered them with palm trees and placed between them [fields of] crops. (Al-Kahf [18] : 32)

Muhammad Hamidullah:

Donne-leur l'exemple de deux hommes: à l'un d'eux Nous avons assigné deux jardins de vignes que Nous avons entourés de palmiers et Nous avons mis entre les deux jardins des champs cultivés. (Al-Kahf [18] : 32)

1 Mokhtasar French

Ô Messager, énonce-leur la parabole dont les protagonistes sont deux hommes: l’un est mécréant et l’autre est croyant. Au mécréant, Nous avons accordé deux jardins que nous avons entourés de palmiers et Nous avons rempli les espaces vides de cultures.

5 Tafsir Ibn Kathir

Dieu a mentionné auparavant les polythéistes orgueilleux qui se montraient très fiers, et qui possédaient des richesses et reufusaient de fréquenter les pauvres faibles et humbles.
Dans ce verset Il propose la parabole des deux hommes dont l'un d'eux possédait, par la grâce de Dieu, deux jardins de vignes entourés de plamiers et séparés par des champs cultivés.
Chaque arbre ainsi que les champs donnèrent des fruits et récoltes à profusion et des bonnes qualités, et aucun n'est resté improductif.
En plus, un ruisseau jaillissait entre les deux jardins[(1)].
Le riche se disputa avec le pauvre, s'enorgueillit sur lui en lui disant: «J'ai plus de biens que toi et ma famille est plus considérée» C'est à dire je possède une grande richesse, j'ai tant d'épouses, d”enfants et de servants.
Telle est toujours, d'après Qatada, la source de la fierté et de la puissance.
«Il entra dans son jardin, animé de sentiments aussi dangereux» à eause de sa rebellion, de son incrédulité et du reniement du Jour Dernier, «et s'exclama: «Je ne pense pas que ce jardin puisse jamais dépérir» Ceci est dû à la vue des jardins, des champs et des ruisseaux qui circulaient de toutes parts.
Puis il dit: «Je ne crois guère au jugement dernier» à caue de sa mécroyance, et il se reprit: «Toutefois, en admettant que je retourne à Allah, j'aurai un sort encore meilleur».
Il espérait qu'une fois retourné à Dieu après la résurrection, il penserait qu'il aura encore quelque chose de meilleure que ce qui se trouve au bas monde en vertu de la grâce et de la considération qu'il aurait auprès de Dieu, comme on trouve ce souhait du mécréant dans ce verset: «Et à supposer que je retourne un jour à mon Seigneur, je trouverais auprès de Lui la félicité la plus entière» [Coran 41:50],