وَظَلَّلْنَا عَلَيْكُمُ الْغَمَامَ وَاَنْزَلْنَا عَلَيْكُمُ الْمَنَّ وَالسَّلْوٰى ۗ كُلُوْا مِنْ طَيِّبٰتِ مَا رَزَقْنٰكُمْ ۗ وَمَا ظَلَمُوْنَا وَلٰكِنْ كَانُوْٓا اَنْفُسَهُمْ يَظْلِمُوْنَ ( البقرة: ٥٧ )
Wa zallalnaa 'alaikumul ghamaama wa anzalnaa 'alaikumul Manna was Salwaa kuloo min taiyibaati maa razaqnaakum wa maa zalamoonaa wa laakin kaanooo anfusahum yazlimoon (al-Baq̈arah 2:57)
English Sahih:
And We shaded you with clouds and sent down to you manna and quails, [saying], "Eat from the good things with which We have provided you." And they wronged Us not – but they were [only] wronging themselves. (Al-Baqarah [2] : 57)
Muhammad Hamidullah:
Et Nous vous couvrîmes de l'ombre d'un nuage; et fîmes descendre sur vous la manne et les cailles: - «Mangez des délices que Nous vous avons attribués!» - Ce n'est pas à Nous qu'ils firent du tort, mais ils se firent tort à eux-mêmes. (Al-Baqarah [2] : 57)
1 Mokhtasar French
Parmi les bienfaits dont Nous vous avons comblés, il y a l’envoi de nuages qui vous ont abrités de la chaleur du soleil alors que vous erriez sur Terre. Nous avons aussi fait descendre sur vous une boisson sucrée semblable à du miel et un petit oiseau (`as-salwâ) à la chair tendre qui ressemble à la caille (`as-samânî), puis nous vous dîmes:
Mangez des bonnes choses que nous vous accordons.
Ils ne Nous firent aucun tort, mais se firent du tort à eux-mêmes en rejetant ces bienfaits, car cela diminua leur récompense et les exposa au châtiment.
2 Rashid Maash
3 Islamic Foundation
4 Shahnaz Saidi Benbetka
5 Tafsir Ibn Kathir
Dieu rappela aux fils d'Israël Son pardon lors de {'événement sus mentionné, puis une fois se trouvant au désert de Sinaï, il leur envoya un nuage qui les ombragea contre la chaleur torride.
Pour les octrôyer aussi de ses faveurs.
Il fit descendre vers eux la manne.
A ce propos, Ibn Abbas a dit que cette manne descendit sur les arbres, et les fils d'Israël vinrent de bon matin pour en prendre et manger à discrétion.
Quant à Al-Souddy, il a raconté: «Les fils d'Israël demandèrent à Moïse: «D e quoi peut-on subsister alors que nous sommes dans ce désert ?
Où est la nourriture ?»
Dieu fit descendre la manne sur les abres du gingembre d'où ils purent la cueillir».
Qatada, de sa part, a dit que la manne descendait vers eux comme de flocons de neige, elle était plus blanche que la neige et plus douce que le miel, et c'était entre l'apparition de l'aube et le lever du Soleil.
Chacun d'eux en prenait pour toute la joumée.
Ce qu'on peut déduire de toutes ces explications, est que cette nouniture leur était destinée sans qu'ils prodiguaient aucun effort pour l'avoir.
Certains des ulémas ont dit aussi qu'il ne s'agit pas seulement de la manne, mais il y avait aussi la truffe, en se référant à un hadith dans lequel le Prophète ﷺ a dit: «/a truffe fait partie de la manne et son suc est un remède pour l'ail;» Il a dit aussi: «La datte sèche (Al-'Ajwa) est un des fruits du Paradis qui contient une substance antidote.
Quant à la truffe, elle fait partie de la manne et dont le suc est un remède pour l'œil» (Rapporté par Tirmid^/^K Quant à la caille, elle est une sorte de grive.
Et selon Qatada, le vent sud-ouest amenait les cailles vers les fils d'Israël, et chacun d'eux en prenait pour son besoin quotidien, mais s'il en prenait en plus, et une fois la caille égorgée et laissée pour le lendemain, elle poumssait.
De toute façon tant à la manne qu'aux caillés, elles constituaient deux nourritures qui leur étaient faciles de se procurer sans aucun affort de leur part.
Les fils d'Israël dirent à Moïse: «Si c'est la nourriture, d'où peut-on chercher de l'eau pour se désaltérer ?»
Moïse fut alors ordonné de frapper le rocher de son bâton, et douze sources d'eau en jaillirent dont chacune était à l'intention de chaque tribu parmi eux.
Une fois rassasiés et-désaltérés les fils d'Israël s'écrièrent: «Où peut-on trouver de l'ombre ?»
et le nuage les ombragea.
Mais ils ne cessèrent d'importuner Moïse en disant: «Voilà l'ombre que nous vou lions de quoi peut on se vêtir ?»
A ce propos, on a dit que leurs vête ments qu'ils portaient s'adaptaient toujours à leurs tailles, et aucun de leurs vêtements ne fut râpé ou sali».
Malgré toutes ces faveurs que Dieu leur a accordées, ils n'étaient point reconnaissants envers Lui, mais ils se faisaient du tort à eux-mê mes en constatant tous ces signes et miracles.
De ce fait, on peut parler des mérites des compagnons de Mou hammad ﷺ que ceux des autres Prophè tes n'en jouissaient pas.
Car les compagnons du Messager de Dieu - qu'Allah le bénisse et le salue- ont fait toujours preuve d'endurance et de fermeté sans aucune insistance dans toutes les expéditions qu'ils ont faites avec lui.
A signaler, par exemple, l'expédition de Tabouk qui a eu lieu dans un temps très chaleureux et malgré l'ardeur de cette chaleur, ils n'ont demandé au Prophète -qu'Allah le bénisse et le sa lue- aucun miracle alors que cela lui était facile avec la permission de Dieu.
Ce qu'ils ont fait dans cette expédition, et une fois sentant affai blis par la faim, ils lui demandèrent la multiplication de leur nourriture.
A cette fin, ils rassemblèrent tout ce qu'ils avaient comme reste de pro visions, et le Prophète ﷺ invoqua le Sei gneur pour l'accroitre, et par la suite, chacun put remplir sa musette.
Ainsi quand ils lui demandèrent de l'eau.
Dieu à ce moment envoya un nuage qui leur offrit de la pluie, ils se désaltèrent, donnèrent à boire à leurs chameaux, remplirent leurs outres, et ils regardèrent le ciel et consfatèrent que le nuage ne couvrait que leur camp.