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وَاَوْحَيْنَآ اِلٰٓى اُمِّ مُوْسٰٓى اَنْ اَرْضِعِيْهِۚ فَاِذَا خِفْتِ عَلَيْهِ فَاَلْقِيْهِ فِى الْيَمِّ وَلَا تَخَافِيْ وَلَا تَحْزَنِيْ ۚاِنَّا رَاۤدُّوْهُ اِلَيْكِ وَجَاعِلُوْهُ مِنَ الْمُرْسَلِيْنَ   ( القصص: ٧ )

wa-awḥaynā
وَأَوْحَيْنَآ
And We inspired
Et Nous avons révélé
ilā
إِلَىٰٓ
[to]
à
ummi
أُمِّ
(the) mother
(la) mère
mūsā
مُوسَىٰٓ
(of) Musa
(de) Moïse
an
أَنْ
that
que :
arḍiʿīhi
أَرْضِعِيهِۖ
"Suckle him
« Allaite-le
fa-idhā
فَإِذَا
but when
et ensuite, quand
khif'ti
خِفْتِ
you fear
tu as peur
ʿalayhi
عَلَيْهِ
for him
pour lui,
fa-alqīhi
فَأَلْقِيهِ
then cast him
alors jette-le
فِى
in(to)
dans
l-yami
ٱلْيَمِّ
the river
le fleuve
walā
وَلَا
and (do) not
et n’
takhāfī
تَخَافِى
fear
aie (pas) peur
walā
وَلَا
and (do) not
et ne
taḥzanī
تَحْزَنِىٓۖ
grieve
sois (pas) triste !
innā
إِنَّا
Indeed We
Certes, nous (serons)
rāddūhu
رَآدُّوهُ
(will) restore him
Ceux qui le rendent
ilayki
إِلَيْكِ
to you
à toi
wajāʿilūhu
وَجَاعِلُوهُ
and (will) make him
et Ceux qui le font
mina
مِنَ
of
parmi
l-mur'salīna
ٱلْمُرْسَلِينَ
the Messengers"
Les Messagers. »

Wa awhainaaa ilaaa ummi Moosaaa an ardi'eehi faizaa khifti 'alaihi fa alqeehi filyammi wa laa takhaafee wa laa tahzaneee innaa raaaddoohu ilaiki wa jaa'iloohu minal mursaleen (al-Q̈aṣaṣ 28:7)

English Sahih:

And We inspired to the mother of Moses, "Suckle him; but when you fear for him, cast him into the river and do not fear and do not grieve. Indeed, We will return him to you and will make him [one] of the messengers." (Al-Qasas [28] : 7)

Muhammad Hamidullah:

Et Nous révélâmes à la mère de Moïse [ceci]: «Allaite-le. Et quand tu craindras pour lui, jette-le dans le flot. Et n'aie pas peur et ne t'attriste pas: Nous te le rendrons et ferons de lui un Messager». (Al-Qasas [28] : 7)

1 Mokhtasar French

Nous inspirâmes à la mère de Moïse de l’allaiter et que si elle venait à craindre que Pharaon et les siens ne s’en prennent à lui, de le mettre dans un caisson et de déposer ce dernier dans le Nil. Nous lui inspirâmes aussi de ne pas craindre qu’il se noie ni que Pharaon le retrouve et lui inspirâmes de ne pas s’attrister à cause de cette séparation car Nous lui avons promis de le lui rendre vivant et d’en faire un des messagers qu’Allah envoie à Ses créatures.

5 Tafsir Ibn Kathir

A la suite du massacre de tous les nouveau-nés parmi les fils dTIsraël, les notables coptes se rendirent chez Pharaon et lui firent savoir que s'il persévérera dans son faire, il arrivera un jour où il y aura une pénurie de serviteurs et ouvriers surtout que ceux qui sont en vie parmi les âgés des fils d'Israël moururent l'un après l'autre, et alors ils seront contraints à faire le travail eux-mêmes, une chose qu'ils ne s'en sont plus habitués.
Pharaon, pour répondre à leur supplication et leur suggestion, décréta de laisser les nouveau-nés vivre une année, et l'année suivante de reprendre son faire abominable et brutal.
A ces fins, et pour bien contrôler la naissance des enfants, les sages femmes faisaient leur tournée pour recenser les femmes Israélites enceintes.
Aux moments de leur accouchement, si le nouveau-né était un garçon, les égorgeurs le tuèrent, et si c'était une fille ils la laissèrent vivre.
Aaron, (Haroun) naquit l'année où on éparganit la vie aux nouveau-nés, mais Moïse, l'année où ils devaient les massacrer, sa mère éprouva une grande peur de tuer son fils, alors Dieu lui révéla de ne plus s'attrister car il lui trouvera une issue qui soulagerait et apaiserait son cœur inquiet.
Dieu inspira à la mère de Moïse de l'allaiter et, si7elle a peur pour lui, qu'elle le jette dans les flots sans éprouver ni crainte ni chagrin, car Il va le lui rendre et en faire un Messager..
La mère de Moïse habitait une maison qui était située sur le littoral.
Elle a pris une caisse en bois et en a fait comme un petit berceau et l'a attachée avec une corde.
Chaque fois qu'elle recevait la visite d'une personne dont elle redoutait sa trahison, elle mettait Moïse dans la caisse et laissait les flots l'emporter autant que la corde permettait.
Un jour, comme elle procéda de la mâme manière elle oublia de l'attacher, alors les flots emportèrent la caisse et la déposèrent près du palais de Pharaon où les servantes étaient en train de puiser l'eau.
Elles portèrent la caisse et la déposèrent devant la femme de Pharaon sans savoir ce qu'elle contenait, et elles n'osaient pas l'ouvrir de peur d'être punies par leur maîtresse.
La femme de Pharaon, ouvrant la caisse, aperçut un joli garçon.
Dieu mit alors son amour dans son cœur et voulut qu'il soit une source de bonheur pour elle et une cause de malheur pour son mari: «Les gens de Pharaon le recueillirent sans en douter qu'il serait un jour leur ennemi et une cause de tourment pour eux».
En montrant l'enfant à son mari Pharaon, sa femme s'écria: «Cet enfant sera notre joie à tous deux».
Car Pharaon, en voyant l'enfant, voulut le tuer de peur qu'il ne soit parmi les fils d'Israël, mais sa femme «Asia Bent Mouzahem» l'empêcha et défendit la cause de l'enfant en attendrissant le cœur de son mari «sera notre joie».
Pharaon lui répondit: «Pour toi, oui, mais, pour moi non».
Grâce à Moïse, la femme de Pharaon se soumit à Dieu, quant à son mari, il fut péri avec son armée en poursuivant Moïse.
«Il pourra peut-être nous aider plus tard ou devenir notre fils».
Tel était le souhait de la femme de Pharaon.
En effet, elle crut en Dieu qui lui a promis l'introduction au Paradis.
Mais comme un fils, elle le voulait bien car elle était stérile.
Ni son mari ni elle ne connaissaient ravenir.