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وَمَنْ نُّعَمِّرْهُ نُنَكِّسْهُ فِى الْخَلْقِۗ اَفَلَا يَعْقِلُوْنَ   ( يس: ٦٨ )

waman
وَمَن
And (he) whom
Et (à) quiconque
nuʿammir'hu
نُّعَمِّرْهُ
We grant him long life
Nous lui accordons une longue vie,
nunakkis'hu
نُنَكِّسْهُ
We reverse him
Nous le retournons
فِى
in
dans
l-khalqi
ٱلْخَلْقِۖ
the creation
la création.
afalā
أَفَلَا
Then will not
Donc est-ce que ne pas
yaʿqilūna
يَعْقِلُونَ
they use intellect?
ils raisonneront ?

Wa man nu 'ammirhu nunakkishu fil-khalq; afalaa ya'qiloon (Yāʾ Sīn 36:68)

English Sahih:

And he to whom We grant long life We reverse in creation; so will they not understand? (Ya-Sin [36] : 68)

Muhammad Hamidullah:

A quiconque Nous accordons une longue vie, Nous faisons baisser sa forme. Ne comprendront-ils donc pas? (Ya-Sin [36] : 68)

1 Mokhtasar French

Celui parmi les gens dont Nous allongeons la durée de vie, Nous le faisons retourner à un état de faiblesse. Ne réfléchissent-ils pas et ne s'aperçoivent-ils pas que cette demeure n’est pas une demeure éternelle et que seul l’au-delà en est une?

5 Tafsir Ibn Kathir

Tout homme qui jou it d 'une longue vie, verra sa force de transformer en faiblesse et son activité en indolence, comme Dieu le montre dans ce verset: «Allah vous crée faibles, puis il vous donne la force.
Une fois forts, il vous fait retomber dans la faiblesse et dans la vieillesse.
Il crée comme il veut.
Il est savant et tout puissant.»
[Coran 30:54].
Il montre ce que sera de l'homme à qui il accorde une longévité: «Il lui arrive de faire atteindre à certains un tel âge qu'ils finissent par oublier ce qu'ils ont su.»
[Coran 16:70].
D'autres exégètes ont interprété ce verset d'une façon différente en disant qu'il s'agit de la demeure dans ce bas monde qui est pour l'homme un séjour momentané de laquelle il sera déménagé à une autre demeure éternelle pour un séjour final et très durable, car il a dit après: «Ne l'avez-vous pas compris ?»
Ce qui signifie: ô homme, souviens-toi de ta première création, puis tu passes à la vieillesse et à l'âge de décrépitude, pour qu'enfin tu occuperas la demeure finale et pour toujours.
«Nous n'avons pas enseigné la poésie au Prophète.
C'est un divertissement indigne de lui».
Car ceci ne lui convient ni pour sa nature ni pour sa mission.
Pour cela, le Prophète - qu'Allah le bénisse et le salue - n'a jamais composé une poésie ni exercé cet art.
On a rapporté qu' il n'a composé que ces quelques vers dans des circonstances différentes qui ne furent pas de la poésie proprement dite:
- Il est cité dans le sahih que le Messager de Dieu - qu'Allah le bénisse et le salue - en affrontant l'ennemi le jour de Hounain et s'avançant sur sa mule, disait: Je suis le Prophète sam contestation.
Je suis le fils de Abdul-Moutaleb.
- Il est cité également dans le Sahih que Joundob Ben Abdullah a rapporté: «Etant dans une caverne avec le Prophète - qu'Allah le bénisse et le salue - quand son doigt fut blessé, il dit: Es-tu donc autre qu'un doigt en sang Qui n'est atteint que dans la voie de Dieu ?.
Tout ceci montre que Dieu n'a pas appris la poésie à son Prophète - qu'Allah le bénisse et le salue -, mais il lui a appris autre chose bien meilleure encore qui fut le Coran qui est «exempt de toute espèce d'erreur aussi bien en ce qui concerne le passé que l'avenir.
Il émane du Sage et du Sublime» [Coran 41:42].
Il n'était plus de la poésie comme ont prétendu les ignorants parmi les impies, ni une divination, ni une magie apprise.
La nature innée du Prophète - qu'Allah le bénisse et le salue - éprouvait une répulsion envers le poésie, lui qui a dit: «Que l'intérieur de l'un d'entre vous se remplit du pus lui vaut mieux que de remplir de la poésie».
(Rapporté par Ahmed).
Et cependant la poésie n'est tolérée que pour dénigrer les polythéistes, et ceux parmi les compagnons qui la pratiquaient furent Hassan Ben Thabet, Ka'b Ben Malek et Abdullah Ben Rawaha et autres, mais leurs poésies étaient pleines des exhortations, des leçons et d'éducation.
Il est dit dans un hadith: «Il y a de la magie dans l'éloquence et de la sagesse dans la poésie».
«Le Coran qu'il récite est un guide et un Livre lumineux» qui renferme des versets clairs pour ceux qui méditent sur leur sens.
«Il a pour but d'avertir ceux qui sont sensibles au bien».
Il est aussi un rappel au moyen duquel il avertit les hommes vivants, ceux qui en veulent un grand profit pour leur vie dans les deux mondes, «et de rendre légitime la peine annoncée aux impies» et un argument contre eux