اِنَّا بَلَوْنٰهُمْ كَمَا بَلَوْنَآ اَصْحٰبَ الْجَنَّةِۚ اِذْ اَقْسَمُوْا لَيَصْرِمُنَّهَا مُصْبِحِيْنَۙ ( القلم: ١٧ )
Innaa balawnaahum kamaa balawnaaa As-haabal jannati iz 'aqsamoo la-yasri munnahaa musbiheen (al-Q̈alam 68:17)
English Sahih:
Indeed, We have tried them as We tried the companions of the garden, when they swore to cut its fruit in the [early] morning (Al-Qalam [68] : 17)
Muhammad Hamidullah:
Nous les avons éprouvés comme Nous avons éprouvé les propriétaires du verger qui avaient juré d'en faire la récolte au matin, (Al-Qalam [68] : 17)
1 Mokhtasar French
Nous avons éprouvé ces polythéistes par la sécheresse et la famine tout comme Nous avons éprouvé les propriétaires du verger lorsqu’ils firent serment de cueillir avec empressement leurs fruits de bon matin afin de n’en donner à personne, pas même à un pauvre.
2 Rashid Maash
3 Islamic Foundation
4 Shahnaz Saidi Benbetka
5 Tafsir Ibn Kathir
Quelle plus grande miséricorde divine que l'envoi de Mouhammed ﷺ aux impies Qoraïchites ?
Mais ils répondirent par le combat, l'apostasie et crier au mensonge.
C'est pourquoi Dieu les a mis à l'épreuve comme Il a éprouvé les propriétaires d'un jardin quand ils jurèrent fermement de récolter les fru its au bon matin et ceci afin que nul pauvre ne vienne leur demander une aumône.
Ils ne dirent pas comme il se devait quand on formule une intention: «Si Dieu veut».
Une calamité nocturne venant du Seigneur s'abattit sur le jardin et devint comme la nuit sombre comme a avancé Ibn Abbas, ou de l'herbe desséchée comme l'a interprété As-Souddy.
A ce propos Ibn Mass'oud rapporte que le Messager de Dieu ﷺ a dit: «Méfiez-vous des péchés.
Car il se peut qu'un homme sera privé d'un bienfait que Dieu lui a préparé, en commettant un certain péché» puis il a récité: «Un fléau anéantit le jardin pendant qu'ils dormaient» ( Rapporté par Ibn Abi Hatem).
Ils furent donc privés de la récolte à cause de leur péché.
Car ils s'interpellèrent, le lendemain matin, les uns les autres: «Allons à notre jardin si nous voulons faire notre récolte» qui était de raisin comme a avancé Moujahed.
Ils se mirent alors en marche en causant entre eux à voix basse de sorte qu'auçun ne put les entendre, et dirent que nul pauvre n'entre ici aujourd'hui.
A cette fin, ils partirent de bonne heure décidés à ne rien donner alors qu'ils en avaient les moyens.
A la vue de leur jardin devenu anéanti comme une nuit sombre, ils se crurent trompés du jardin et avoir pris un autre chemin.
Mais en s'assurant que c'était bien lui, ils s'exclamèrent: «Nous sommes perdus et ruinés car on n'espère rien en récolter».
«Le plus modéré d'entre eux leur dit: «Ne vous ai-je pas recommandé de penser à Allah ?»
Penser à Allah, à cette époque comme ont avancé Moujahed et As-Souddy, signifiait de dire: «Si Dieu veut».
Mais on a dit aussi qu'il s'agit de glorifier Dieu et de reconnaître Ses bienfaits.
Ils lui répondirent: «Oui, nous avons été injustes et agi en rebelles».
Mais ce fut trop tard car ils ne tardèrent à s'accuser mutuellement.
Les uns reprochèrent aux autres leur mauvais agissement et leur mauvaise intention à ne donner aucune part de la récolte aux pauvres s'ils venaient en demander.
Ils avouèrent être agresseurs en outrepassant les limites de Dieu.
Puis ils formulèrent ce souhait: «Paisse Allah nous donner un meilleur bien que ce jardin» car nos désirs se portent ardemment vers notre Seigneur.
Certains exégètes ont avancé que ces gens-là vivaient au Yemen.
D'autres ont précisé qu'ils étaient des Abyssinins dont leur père leur avait laissé ce jardin en héritage.
Ce père était un homme pieux qui faisait d'une partie des provisions pour sa famille pour une année, dépensait une autre en aumône et une troisième pour l'entretien du jardin.
Quand ses fils héritèrent de lui le jardin, ils déclarèrent: «Notre père était un idiot en donnant aux pauvres.
De notre part, si nous nous abstenons de cette aumône, nous pourrions fa ire une bonne provision».
Pour prix de leur mauvaise intention, Dieu les a punis en les privant complètement de cette récolte et a tout anéanti: Le capital, le profit et l'aumône.
Il affirme cela en disant: «Voilà comment nous châtions!
Le châtiment de l'autre monde est encore plus terrifiant».
Tel est le châtiment que Dieu inflige à tout agresseur qui Lui désobéit en se montrant avare envers autrui surtout les pauvres sans dépenser des biens qu'il lui a octroyés et en échangeant les bienfaits de Dieu contre l'incrédulité.
Le supplice de l'au-delà sera encore plus dur si les hommes savaient.