وَجَاۤءَ مِنْ اَقْصَا الْمَدِيْنَةِ رَجُلٌ يَّسْعٰى قَالَ يٰقَوْمِ اتَّبِعُوا الْمُرْسَلِيْنَۙ ( يس: ٢٠ )
Wa jaaa'a min aqsal madeenati rajuluny yas'aa qaala yaa qawmit tabi'ul mursaleen (Yāʾ Sīn 36:20)
English Sahih:
And there came from the farthest end of the city a man, running. He said, "O my people, follow the messengers. (Ya-Sin [36] : 20)
Muhammad Hamidullah:
Et du bout de la ville, un homme vint en toute hâte et dit: «O mon peuple, suivez les messagers: (Ya-Sin [36] : 20)
1 Mokhtasar French
D’une partie éloignée de la ville, vint d’un pas précipité un homme qui redoutait le sort réservé à son peuple pour avoir traité de menteurs les messagers et les avoir menacés de mort et de persécution. Il dit aux siens: Ô mon peuple, suivez ce que ces messagers ont apporté.
2 Rashid Maash
3 Islamic Foundation
4 Shahnaz Saidi Benbetka
5 Tafsir Ibn Kathir
Wahb Ben Mounabbah a dit que les habitants, voulant achever les envoyés, un homme vint en courant des extrémités de la ville afin de défendre les envoyés contre son peuple.
On a dit aussi qu'il s'appelait Habib, un tisserand de soie malade et atteint par la lèpre, mais un homme de charité qui dépensait en aumône la moitié de ses revenus.
Il exhorta ses concitoyens à suivre les apôtres qui ne leur demandaient aucun salaire, mais pour leur indiquer la voie droite et croire en Dieu sans rien lui associer.
Quant à moi: «Pourquoi n'adorerais-je celui qui m'a créé» en lui vouant un culte pur et sincère, et vers qui tous les hommes feront retour ?
Au jour de la résurrection il vous rétribuera suivant vos œuvres.
Et pour les blâmer et réprimander il leur dit: «- Pourquoi invoquerais-je d'autres divinités que lui ?
alors qu'elles seraient incapables d'intervenir pour moi et me sauver, si le Miséricordieux me voulait quelque mab> Ces statues que vous adorez ne pourraient vous être ni utiles ni nuisibles, d'autant plus elles seraient incapables de repousser de vous le mal et de vous sauver du châtiment de Dieu.
«Si j'agissais ainsi, je serais dans un égarement manifeste» en les prenant de divinités en dehors de lui.
«Je crois en votre Seigneur» que vous reniez «soyez témoins» en écoutant mes paroles.
Disant cela, ses concitoyens, comme a dit Ibn Abbas, l'attaquèrent et le tuèrent.
Il n'a trouvé aucun parmi eux qui pouvait le défendre.
Qatada a ajouté: «Cet homme-là, en le tuant, disait: «Grand Dieu, dirige mes concitoyens car ils ne savaient rien»