وَاِذَا تُتْلٰى عَلَيْهِمْ اٰيٰتُنَا بَيِّنٰتٍ قَالَ الَّذِيْنَ كَفَرُوْا لِلْحَقِّ لَمَّا جَاۤءَهُمْۙ هٰذَا سِحْرٌ مُّبِيْنٌۗ ( الأحقاف: ٧ )
Wa izaa tutlaa 'alaihim Aayaatunaa baiyinaatin qaalal lazeena kafaroo lilhaqqi lammaa jaaa'ahum haazaa sihrum mubeen (al-ʾAḥq̈āf 46:7)
English Sahih:
And when Our verses are recited to them as clear evidences, those who disbelieve say of the truth when it has come to them, "This is obvious magic." (Al-Ahqaf [46] : 7)
Muhammad Hamidullah:
Et quand on leur récite Nos versets bien clairs, ceux qui ont mécru disent à propos de la vérité, une fois venue à eux: «C'est de la magie manifeste». (Al-Ahqaf [46] : 7)
1 Mokhtasar French
Lorsque Nos versets leur sont récités, ceux qui mécroient au Coran qui leur a été apporté par un Messager issu d’eux disent: Ceci est de la magie manifeste et non une Révélation venant d’Allah.
2 Rashid Maash
3 Islamic Foundation
4 Shahnaz Saidi Benbetka
5 Tafsir Ibn Kathir
En entendant les versets du Livre de Dieu récités, malgré leur clarté et leur évidence, les idolâtres plongés dans leur égarement et leur opiniâtreté, s'écrièrent: «c'est de la magie manifeste», ou bien ils prétendirent que Mouhammad ﷺ a inventé ce Coran.
Dieu lui dit de leur répondre: «Si je l'ai inventé, vous ne sauriez détourner de moi le châtiment d'Allah» Si je vous ai menti présumant que Dieu m'a envoyé et si je ne vous disais pas la vérité, Dieu m'infligerait un châtiment qu'il n'a jamais infligé à un autre avant moi.
Nul d'entre vous ne pourrait me protéger contre Dieu, comme il est dit dans ce verset: «Personne ne saurait me protéger contre Allah.
Et je ne saurais trouver de refuge en dehors de Lui» [Coran 72:22].
Et dans un autre verset Dieu affirme la véracité du Coran, qu'il est révélé de Lui et que Mouhammad ne saurait prétendre qu'il est une invention de sa part, autrement Dieu lui aurait puni.
«Si le Prophète nous attribuait des propos que nous n'avons tenus, nous l'aurions saisi avec force» [Coran 69:44, 45].
Dieu sait parfaitement ce que les incrédules propageaient au sujet du Coran et ordonne à Son Prophète de leur répondre: «Son témoignage me suffit entre vous et moi», un verset qui constitue un avertissement et une menace contre leur fausse accusation.
«Il est le Clément et le Miséricordieux» On y trouve une exhortation au repentir et on peut l'interpréter de cette façon: Si vous vous repentez et revenez à Dieu en toute sincérité, Il vous absoudra et vous recevra dans le sein de sa miséricorde malgré tout.
«Je ne suis pas le premier Prophète» un grand nombre m'a précédé.
Je ne vous apporte pas un mesasage qui diffère d'autres dont les Prophètes, avant moi, furent chargés de le communiquer à leurs peuples.
Pourquoi donc me reniez-vous et ne croyez pas en mon message ?
«J'ignore le sort qu'Allah réserve à chacun de nous, vous et moi» et ce qu'il fera de moi et de vous.
Ibn Abbas a dit qu'après ce verset, Dieu fit descendre cet autre: «Montrant ainsi que nous te pardonnons tes fautes passées et présentes» [Coran 48:2], Ikrima, Al-Hassan et Qatada y ont ajouté: «Après la révélation de ce verset, les fidèles s'écrièrent: «Félicitations ô Envoyé de Dieu ?
Et pour nous ?»
Dieu fit alors descendre: «pour rendre dignes les croyants et les croyantes de l'éternel séjour au paradis où courent des eaux vives …» [Coran 48:5]. ♦ En commentant le verset précité, Al-Hassan Al-Basri a dit: «Dans la vie future, le sort du Prophète - qu'Allah le bénisse et le salue - sera certes le Paradis.
Il leur a dit qu'il ignore son sort dans la vie présente s'il sera expulsé comme certains Prophètes, ou sera tué comme certains d'autres, ou ils seront engloutis par la terre ou une pluie de pierres s'abattra sur eux.
Telle est l'interprétation convenable qu'on doit donner à ce verset.
Lui et ceux qui l'ont suivi auront le Pardais dans l'autre monde, il ignorait ce qu'il en sera des polythéistes Qoraïchites: deviendront-ils croyants ?
resteront-ils incrédules ?
ou seront-ils exterminés à cause de leur impiété ?
/ Comme affirmation de l'ignorance du sort, on rapporte ce hadith raconté par Kharija Ben Zaid Ben Thabet d'après Oum AI-'Ala qui a prêté serment d'allégeance au Messager de Dieu - qu'Allah le bénisse et le salue -.
Elle a dit: «Comme les Ansars (Médinois) ont fait un tirage au sort pour donner hospitalité aux Mouhajirins (Emigrés Mecquois), notre part était Othman Ben Madh'oun qui demeura chez nous et fut atteint d'une maladie qui causa sa mort.
«Quand il mourut, on l'a lavé et on l'a enseveli dans ses vêtements.
L'Envoyé de Dieu - qu'Allah le bénisse et le salue - entra chez nous et m'entendit dire: «Que Dieu te fasse miséricorde ô Abou As-Saeb, je témoigne que Dieu t'a honoré»: L'Envoyé de Dieu - qu'Allah le bénisse et le salue - me dit: «Comment sais-tu que Dieu l'a honoré ?».
Je lui répondis: «Que je sacrifie pour toi père et mère ô Envoyé de Dieu.
Qui est donc la personne que Dieu honore ?».
Il répliqua: «Quant à lui, la mort lui survint, par Dieu, je lui souhaite tout le bien.
Par Dieu, je suis l'Envoyé de Dieu, j 'ignore ce que Dieu fera de moi».
Je rétorquai: «Par Dieu, dorénavant, je ne déclarerai plus quiconque pur aux regards de Dieu».
Je dormis, et je vis Othman auprès d'un cours d'eau qui coulait à ses pieds.
Je vins auprès du Messager de Dieu - qu'Allah le bénisse et le salue - pour le mettre au cours de ma vision, il me répondit: «Tel est le prix de ses œuvres» ( - Rapporté par Boukhari).
On peut déduire qu'on n'a pas le droit de déterminer le sort de quiconque soit-il pieux ou pervers.
Seuls les dix compagnons avaient reçu l'annonce qu'ils entreront au Paradis ainsi que les récitateurs du Coran qui étaient au nombre de 70 et furent tués par trahison auprès du puits «Mé'ouna».
Dis: «Voyons.
S'il était démontré que ce Livre -auquel vous ne croyez pas- vienne d'Allah, alors que même un israëlite a témoigné de son authenticité et il y a adhéré, qu'adviendrait-il de vous qui le rejetez avec