وَاِذَا تُتْلٰى عَلَيْهِمْ اٰيٰتُنَا قَالُوْا قَدْ سَمِعْنَا لَوْ نَشَاۤءُ لَقُلْنَا مِثْلَ هٰذَآ ۙاِنْ هٰذَآ اِلَّآ اَسَاطِيْرُ الْاَوَّلِيْنَ ( الأنفال: ٣١ )
Wa izaa tutlaa 'alaihim Aayaatunaa qaaloo qad sami'naa law nashaaa'u laqulnaa misla haazaaa in haazaaa illaaa asaateerul awwaleen (al-ʾAnfāl 8:31)
English Sahih:
And when Our verses are recited to them, they say, "We have heard. If we willed, we could say [something] like this. This is not but legends of the former peoples." (Al-Anfal [8] : 31)
Muhammad Hamidullah:
Et lorsque Nos versets leur sont récités, ils disent: «Nous avons écouté, certes! Si nous voulions, nous dirions pareil à cela, ce ne sont que des légendes d'anciens.» (Al-Anfal [8] : 31)
1 Mokhtasar French
Lorsque Nos versets leur sont récités, ils disent en faisant preuve d’un refus entêté et en dédaignant la vérité: Nous avons déjà entendu cela auparavant. Si nous voulions réciter quelque chose de semblable à ce Coran, nous pourrions le faire, mais ce Coran n’est que mythes anciens et nous n’y croirons pas.
2 Rashid Maash
3 Islamic Foundation
4 Shahnaz Saidi Benbetka
5 Tafsir Ibn Kathir
En entendant réciter les versets du Coran, les polythéistes dans leur opiniâtreté, rebellion et égarement, disaient: «Nous les avons déjà entendus.
Au reste, il ne tiendrait qu'à nous d'en faire autant» et ce ne fut de leur part que présomption car ils furent défiés plus d'une fois de produire une seule sourate pareille à celle du Coran.
On a dit que An- Nadar Ben Al-Hareth était l'auteur de ces paroles, à savoir qu'il a passé un bon moment en perse où il a retenu tant de choses de leurs rois Roustom et Asfandiarde.
En retournant à La Mecque, l'Envoyé de Dieu - qu'Allah le bénisse et le salue - était alors chargé de communi quer le message et d'appeler à Dieu, en récitant du Coran aux hom mes.
Chaque fois que PEnvoyé de Dieu - qu'Allah le bénisse et le sa lue - quittait une assemblée, An-Nadar Ben Al-Hareth prenait sa place pour raconter aux hommes les histoires des ancêtres en leur deman dant à la fin: «Qui de nous est le meilleur rapporteur moi ou Mouham- maa ?»
F-our cela n tacîlila la tache aux fidèles de te capturer te jour de Badr, et l'Envoyé de Dieu -qu'Allah le bénisse et le salue - ordonna ensuite de le ligoter et lui trancher la tête devant lui, et les hommes s'exécutèrent.
On a dit aussi que Al-Miqdad Ben Al-Aswad le captura selon le récit d'Ibn Jarir.
«Ce ne sont là que de vieilles histoires» c'est à dire des légendes ra contées par les Anciens.
Ces propos ne sont que de purs menonges car les impies, entendant cela, disaient: «Ce ne sont que vieux contes re cueillies par lui, ajoutent-ils, qu'on lui dicte matin et soir» Réponds: «Ce Coran émane de celui qui connaît les secrets des cieux et de la terre, de ce lui qui est enclin au pardon et à la miséricorde» [Coran 25:5-6].
Et Dieu n'est indulgence et miséricorde qu'envers ceux qui se re pentent et reviennent à Lui pour obtenir Son pardon.
Poussés par leur obstination et leur ignorance, les polythéistes di rent: «Grand Allah, si la vérité qu'on nous proclame vient vraiment de Toi, fais tomber sur nous une pluie de pierres ou inflige-nolus un châtiment épouvantable» Voilà ce qu'on leur reprocha: «il leur valait mieux de de mander au Seigneur: «Grand Dieu, si cela est la vérité venant de Toi, dirige-nous vers elle et fais qu'on la suive».
Mais ils implorèrent Dieu de hâter leur châtiment, comme Il montre leur attitude dans un autre verset: «Ils te demandent de hâter leur supplice.
Ils ignorent qu'un terme fixe l'heure de leur châtiment» [Coran 29:53] et: «Ils disent: «Seigneur, avance notre châtiment sans attendre le jour de la résurrection» [Coran 38:16].
Ainsi fut la demande des ignorants parmi le peuple de Chou'aib quand ils lui dirent: «Fais tomber sur nous un pan de ciel, si tu dis la vé rité» [Coran 26:187].
Anas Ben Malek rapporte qu'Abou Jahl Ben Hicham s'écria: «Grand Allah, si la vérité qu'on nous proclame vient vraiment de Toi, fais tomber sur nous une pluie de pierres ou inflige-nous un châtiment épouvan table».
Dieu fit descendre à cette occasion: «Allah ne saurait punir les hommes pendant que tu es parmi eux.
De même qu'il ne saurait les punir dans le temps qu'ils implorent son pardon».
Au sujet du dernier verset Ibn Abbas rapporte: «Les idolâtres fai saient la circumambulation autour de la Maison sa cré e et disaient: «G ra n d Dieu, nous voilà répondre à ton appel; nous voilà répondre à ton appel.
Tu n'as pas d'associés, sauf seul qui appartient à Toi et ce qu'il possède.
Nous implorons Ton pardon.
Nous implorons Ton par don».
C'est à leur sujet que ce verset fut révélé: «Allah ne saurait punir les hommes pendant que tu es parmi eux».
Dans leur ancienne attitude ils jouissaient de deux facteurs qui leur assuraient la sécurité: La pré sence du Prophète - qu'Allah le bénisse et le salue - parmi eux et le pardon.
Le Prophète - qu'Allah le bénisse et le salue - mourut et il ne leur resta que la demande du pardon».
Une interprétation semblable a été faite par Ad-Dahak.
A ce pro pos l'imam Ahmad rapporte d'après Abou Sa'id que l'Envoyé de Dieu - qu'Allah le bénisse et le salue - a dit: «Le démon a dit: «O Seigneur, je jure par Ta puissance, je ne cesserai de tenter Tes serviteurs tant qu'ils sont en vie».
Et le Seigneur de lui répondre: «Par M a puissance et M a ma jesté, Je ne cesserai de leur accorder Mon pardon tant qu 'ils l'implorent» ( Rapporté par Ahmed et Al-Hakem)(1K