يٰٓاَيُّهَا الَّذِيْنَ اٰمَنُوْٓا اِنْ تُطِيْعُوا الَّذِيْنَ كَفَرُوْا يَرُدُّوْكُمْ عَلٰٓى اَعْقَابِكُمْ فَتَنْقَلِبُوْا خٰسِرِيْنَ ( آل عمران: ١٤٩ )
Yaaa 'aiyuhal lazeena aamanoo in tutee'ullazeena kafaroo yaruddookum 'alaaa a'qaabkum fatanqaliboo khaasireen (ʾĀl ʿImrān 3:149)
English Sahih:
O you who have believed, if you obey those who disbelieve, they will turn you back on your heels, and you will [then] become losers. (Ali 'Imran [3] : 149)
Muhammad Hamidullah:
O les croyants! Si vous obéissez à ceux qui ne croient pas, ils vous feront retourner en arrière. Et vous reviendrez perdants. (Ali-'Imran [3] : 149)
1 Mokhtasar French
Ô vous qui croyez en Allah et suivez son Messager, si vous prenez le chemin de l’égarement auquel les mécréants juifs, chrétiens et polythéistes vous appellent, vous retomberez dans la mécréance dont la foi vous a sauvés. Vous serez alors perdants à la fois ici-bas et dans l’au-delà.
2 Rashid Maash
3 Islamic Foundation
4 Shahnaz Saidi Benbetka
5 Tafsir Ibn Kathir
Dieu met en garde les croyants de prendre pour maîtres les incré dules et de leur obéir, car cette soumission n'engendre que la perte dans les deux mondes.
Il leur ordonne de n'obéir et de ne se soumet tre qu'à Lui, de demander Son secours et de mettre en Lui leur confiance, en leur disant: «d'Allah, vous le savez, est votre Maître.
C'est l'aUié le plus sûr».
Puis pour les rassurer, Il leur annonce qu'il va jeter l'épouvante dans les cœurs des impies et les frapper d'humiliation pour prix de leurs incrédulité et polythéisme.
Et dans la vie future leur demeure se ra là Géhenne, l'affreux séjour qui leur est réservé, et Il leur infligera un grand supplice.
Dans un hadith authentifié cité dans les deux Sahihs, l'Envoyé de Dieu ﷺ a dit: «O m 'a accordé cinq (fa veurs) qu'aucun autre Prophète n'avait reçues avant moi: La victoire (sur mon ennemi) à une distance d 'un mois de marche (en lui inspirant) la ter- rem; toute la terre m 'a été faite comme un lieu pour la prière et son sable un moyen de purification, quiconque de ma comrnmauté peut prier là où il sera le moment de la prière.
Les butins sont devenus comme des biens lici tes pour moi, alors qu'ils ne l'étaient plus à aucun avant moi.
On m 'a ac cordé le droit d 'intercession.
Dieu envoyait chaque Prophète à son peuple, tandis que moi. j 'ai été envoyé au monde entier».
(Rapporté par Boukhari et MousUm)^^K Dans un autre hadith semblable, on trouve cet ajout: «J'ai épargné mon intercession à quicorujue meurt sans rien associer à Dieu».
En commentant cette partie du verset; «Nous jetterons l'efTroi dans les cœurs des infidèles» lt>n Abbas raconte que Dieu jeta l'épouvante dans les cœurs d'Abou Soufian qui dut retoumer à La mecque.
Le Pro phète ﷺ dit alors: «Abou Soufian a eu une idée de votre force et s'est retourné chez les siens le cœur plein d'épouvante».
«Allah a tenu Sa promesse en vous permettant d'anéantir vos ennemis» Cette promesse est la victoire d'après Ibn Abbas en acoïrdant la supé riorité et le dessus sur les polythéistes pour les anéantir.
Mais ceci, malheureusement, ne dura pas longtemps car, lorsque les musulmans ont fléchi et ont soulevé des contestations au sujet de cette affaire «et où vous avez désobéi», il s'agit des archers qui ont enfreint les ordres du Prophète en laissant leur poste sur le sommet de la montagne.
«Parmi vous, certains recherchaient les biens de ce monde, d'autres les biens futurs» car les fidèles, ayant vu les incrédules prendre la fuite au début du combat, une partie d'eux avait cessé de combattre et allait à la recherche du butin, et une autre était sur le qui-vive, celle qui dési rait les biens de l'autre monde.
Et malgré la mauvaise conduite de cer tains, Dieu leur a pardonné sans les anéantir, d'après l'interprétation d'Ibn Jouraij.
Ibn Mass'oud raconte: «Le jour de Ouhod, les femmes étaient der rière les fidèles pour achever les blessés parmi les polythéistes.
Je jure qu'aucun d'entre nous ne recherchait les biens de ce monde jus qu'à ce que Dieu eût révélé ce verset: «Parmi vous, certains recher chaient les biens de ce monde, d'autres les biens futurs» Après qu'une partie de nous ait désobéi au Prophète ﷺ , il demeura acculé avec sept hommes des Ansars (Médinois), et deux Qoraïchites (Mecquois).
Quand leur situation s'aggrava, il dit à ces hommes: «Puisse Dieu faire miséricorde à quiconque les repousse» Un homme des Ansars se leva, battit jusqu'à ce qu'il fut tué.
Puis le Pro phète ﷺ réitéra sa demande qu'à la fin les sept Ansariens furent tués, il dit aux deux autres: «Nous n'avons pas agi équitablement envers nos compagnons».
Abou Soufian arriva et leur dit: «Proclamez la grandeur de Houbal (une idole).
L'Envoyé de Dieu ﷺ dit à ses deux compagnons: «Répondez-lui: Dieu est plus Haut et plus Puis sant».
Ils s'exécutèrent.
Abou Soufian reprit: «Nous avons (l'idole) Al- 'Ouzza et vous n'avez pas une idole pareille» L'Envoyé de Dieu -qu'Al- lah le bénisse et le salue- dit à ses deux compagnons: «Répondez: «Dieu est notre Maître, et les incrédules n'ont pas un protecteur».
Atx)u Soufian rétorqua: «Ainsi est la guerre: une fois pour et une fois contre» (faisant allusion à la bataille de Badr).
Mais l'Envoyé de Dieu - qu'Allah le bénisse et le salue- riposta: «Non, elle n'est plus ainsi nos morts sont vivants, ils sont pourvus de biens auprès de leur Seigneur.
Quant aux vôtres, ils subissent le supplice du Feu».
Abou Soufian de poursuivre: «En ce jour-là, il y a eu des choses abominables: des défigurations, je ne les ai ni ordonnées ni interdites, je ne les ai pas aimées comme je ne les ai pas répugnées.
C'est une conduite qui ne m'a ni réjoui ni peiné.
A ces mots, les hommes regardèrent et trouvèrent Hamza le ven tre creuvé, Hind avait enlevé le foie pour le manger mais elle devait le rejeter».
L'Envoyé de Dieu ﷺ de deman der: «A-t-elle mangé quelque chose ?»
- Non, fut la réponse.
Il reprit: «Dieu n'a pas permis qu'une partie de son corps soit dans le feu (c'est à dire Si Hind l'avait avalée).
L'Envoyé de Dieu ﷺ, plus tard, or donna qu'on place le cadavre de Hamza devant lui ainsi que celui d'un Ansarien, fit la prière funéraire sur eux.
On retira le cadavre de l'Ansa- rien et on apporta celui d'un autre, et ainsi de suite.
Il fit en ce jour-là la prière funéraire soixante-dix fois, et toujours le cadavre de Hamza devant lui.
D'après Al-Boukhari, Al-Bara' a raconté: «Le jour de Ouhod, fai sant face aux polytéhistes, le Prophète ﷺ ordonna aux archers, à la tête desquels se trouvait Abdullah Ben Jou baïr de prendre leur position sur le sommet de la montagne et leur dit: «Si vous nous voyez prendre le dessus, ou si les polythésites l'au raient sur nous, ne quittez plus votre position pour nous secourir».
Lorsque nous affrontâmes l'ennemi et les vainquîmes, ils prirent la fuite.
Je vis même les femmes se réfugier auprès de la montagne cou rant et retroussant leurs vêtements de sorte que les braceletes qu'elles portaient aux chevilles apparurent.
Les archers s'écrièrent: «Au butin!
Au butin!»
Abdullah ben Joubaïr leur dit: «Le Prophète -qu'Allah le bé nisse et le salue- m'a ordonné de ne plus quitter nos postes», mais ils lui désobéirent.
Les polythéistes purent alors tuer soixante-dix fidèles.
Abou Soufian arriva et s'adressa aux musulmans; «Mouhammad est-il parmi vous ?»
L'Envoyé de Dieu ﷺ fit signe aux fidèles de garder le silence.
Abou Soufian réitéra la ques tion pour savoir si Ibn Abi Qouhafa (Abou Bakr) ou Omar Ben AL-Khat- tab s'y trouvaient, mais il ne reçut aucune réponse.
Il dit à la fin; «Si ces hommes-là étaient encore vivants, ils auraient répondu».
Omar, ne pouvant se maîtriser, lui répondit; «Tu mens ô ennemi de Dieu.
Dieu a laissé en vie ceux qui te causent de la peine».
Abou Soufian répliqua: «Proclamez donc la grandeur de Houba!»
Le Prophète -qu'Allah le bé nisse et le saluer dit aux fidèles; «Répondez-lui» - Qu'est ce que nous devons dire ?
, lui demandèrent-ils-Dites, répliqua-t-il: «Dieu est plus haut et plus puissant».
Abou Soufian de dire; «Nous avons Ouzza et vous n'avez rien (des idoles) - Le Prophète ﷺ dit aux musulmans: «Répondez-lui» - Qu'est ce que nous de vons dire ?
- Dites: Dieu est notre Maître, mais vous autres, n'avez pas un protecteur».
Abou Soufian de répliquer; «La guerre certes a ses al ternatives; vous l'avez gagnée le jour de Badr, mais aujourd'hui nous avons le dessus.
Vous allez trouver quelques uns de vos compagnons défigurés, une chose que je n'ai pas ordonnée, mais quand même elle ne m'a causé aucun chagrin».
Al-Zoubayr Ben AI-'Awam raconte; « J 'ai vu les domestiques de Hind et ses amies en fuite, retroussant les pans de leurs vêtements ne se souciant de rien.
Les archers quittèrent leur poste sur la montagne nous laissant ainsi sans défense.
A ce moment les cavaliers de l'enne mi nous attaqua par le derrière, et un homme cria; «Mouhammad est mort».
Nous battîmes en retraite et les polythéistes à notre poursuite, après avoir tué ceux qui portaient les étendards».
Abdullah Ben Mass'oud de commenter cetévénement a dit: «Je ne pensais guère qu'un des compagnons du Prophète -qu'Allah le bé nisse et le salue- désirait les biens de ce monde jusqu' ce que Dieu ré vélât: «Parmi vous, certains recherchaient les biens de ce monde … jusqu'à la fin du verset.
«Puis Allah a brisé votre élan pour vous éprouver» Ibn Ishaq raconte: «Anas Ben An-Nadar, l'onde d'Anas Ben Malek, vint trouver Omar Ben sonne ne les a vus ni avant cette bataille ni après elle.
Il s'agit des deux anges Gabriel et Michel -que Dieu les salue-.
Quant à Omar Ben Al-Zoubaïr, il a raconté: «Oubay Ben Khalaf, le frère de Bani Joumah, avait juré à La Mecque qu'il allait tuer l'Envoyé de Dieu ﷺ.
Ayant eu vent de ce serment, le Prophète ﷺ s'écria: « C'est moi qui le tuerai avec la permission de Dieu» Le jour de Ouhod, Oubay arriva au champ de bataille portant toute son armure en disant: «Puisse Dieu me fait périr si je laisserais Mouhammad en vie».
En s'approchant du Prophète voulant le tuer, Mouss'ab ben 'Oumayr, le fils de Bani Abd- Eddar se plaça en face de lui protégeant ainsi l'Envoyé de Dieu -qu'Allah le bénisse et le salue-; mais il fut tué.
Le Prophète -qu'Allah le bé nisse et le salue- remarquant alors un espace découvert entre la clavicule d'Oubay et son heaume, lui y assigna un coup de lance.
Ou bay tomba de son cheval sans qu'une goutte de sang ne fût coulée.
Les amîs d'Oubay le transportèrent alors qu'il mugissait comme un tau reau.
Ils lui dirent: «Ne t'en fais pas, ce n'est qu'une égratignure» Il leur raconta alors les dires du Prophète -qu'Allah le benisse et le sa lue-: « C'est moi qui tuerai Oubay».
Puis il dit: «Par celui qui tient mon âme dans Sa main, si les habitants de Dzil-Majaz avaient subi cette blessure, ils auraient tous trouvé la mort».
Il mourut ainsi en incrédule dont le Feu est son sort.
«Que les hôtes du Brasier soient doue extermi nés».
Il est cité dans les deux Sahih que l'Envoyé de Dieu -qu'Allah le benisse et le salue- a dit: «Dieu se courrouce vivement contre des gens qui ont maltraité Son Prophète».
Disant cela, il montra une canine qui a été cassée.
«Dieu se courrouce vivement contre un homme que l'Envoyé de Dieu -qu'Allah le benisse et le salue- a tué en combattant dans le che min de Dieu».
Aicha, la mère des croyants -que Dieu l'agrée- a dit: «Chaque fois qu'Abou Bakr évoquait le jour de Ouhod, disait: «C e jour-là était comme consacré à Talha».
Puis il raconta: « J 'étais le premier qui reve nais à Ouhod et je vis un homme qui battait en défendant l'Envoyé de Dieu -qu 'Allah le benisse et le salue-.
Je dis: «Sois Talha» car je n'avais pas assisté à sa bravoure auparavant.
Puis je me dis: « S'il était un des mes concitoyens, il me serait préférable alors qu'un Al-Khattab et Talha Ben Abdullah qui étaient avec une foule des Mou- hajirins et des Ansars après avoir jeté les armes.
Il leur dit; «Pourquoi avez-vous cessé de combattre ?»
On lui répondit; «L 'Envoyé de Dieu - qu'Allah le bénisse et le salue- est tué!»
Il leur répliqüa; «A quoi bon la vie après lui ?
Allez combattre et mourez comme il est mort en prê chant l'Islam».
Puis il s'élança sur les polythéistes et combattit jusqu' ce qu'il fut tué.
Anas Ben Malek raconte que son onde Anas Ben An-Nadar a dit: «Je n'ai pas pris part à la bataille de Badr avec le Prophète ﷺ, mais si Dieu me permettra de battre à ses cô tés, Il vous fera voir ce dont j'en suis capable.»
Le jour de Ouhod, voy ant les fidèles prendre la fuite, il s'écria; «Mon Dieu, je désavoue auprès de Toi ce que les polythéistes ont perpétré» Il s'avança le sa bre à la main et rencontra Sa'd Ben Mou'adh et lui dit; «O Sa'd, je sens l'odeur du Paradià à Ouhod».
Il poursuivit son chemin et combat tit jusqu'à ce qu'il fut tué.
Seule sa sœur put reconnaître son corps grâce à un grain de beauté ou une certaine marque sur le doigt.
On compta sur son corps quatre-vingt et quelques coups de sabre et de flèches».
«Vous fuiez alors sans vous soucier les uns des autres» En fuyant, les fidèles remontèrent sur la montagne sans retourner sur personne à cause de leur fureur.
A ce moment le Prophète ﷺ les appelait pour reprendre la bataille et résister devant l'en nemi.
As-souddy raconte; «Lorsque les polythéistes foncèrent sur les fi dèles, ceux-ci prirent la fuite; Certains pamni eux retoumèrent à Médine et les autres remontèrent à la montagne et se tinrent sur un grand ro cher.
L'Envoyé de Dieu ﷺ les appela; «A moi ô serviteurs de Dieu!
A moi ô serviteurs de Dieu!»
C'est à quoi Dieu a fait allusion dans ce verset; «Vous fuiez alors sans vous soucier les uns des autres, tandis que le Prophète, sur vos derrières, tentait de vous ramener au combat».
Plusieurs récits ont été racontés au sujet de la bataille de Ouhod qui donnent presque tous le sens, cependant il y a dans quelques uns certains détails.
A ce propos, Sa'd Ben Abi Waqas rapporte qu'il a vu le Prophète ﷺ combattre et deux hom mes vêtus en blanc étaient à sa droite et à sa gauche et dont per- homme inconnu ne soit entre les polythéistes et moi et que je sois plus proche de lui de l'Envoyé de Dieu -qu'Allah le benisse et le salue-.
Cet homme, qui dérobait ses pas, n'était qu'Abou Oubayda Ben Al-Jarrah.
J 'arrivai chez l'Envoyé de Dieu -qu'Allah le benisse et le salue- et constatai qu'une de ses incisives fut cassée, une blessure au visage et deux anneaux de son heaume y sont enfoncés.
Il nous ditr «Allez voir votre compagnon» sous-entendant Talha.
Je ne prêtai pas attention à ses paroles et je m'approchai de lui pour lui enlever les deux anneaux quand Abou Oubayda s'écria: «Je t'adjure de me laisser faire».
Comme il répugna de les enlever avec sa main pour ne pas lui faire du mal, il tint l'un des anneaux avec ses dents, et, en l'enlevant, causa la cassure de son incisive.
Je le priai de me laisser enlever l'autre an neau, mais il refusa et fit comme la première fois et causa la cassure de l'autre incisive.
Après avoir soigné l'Envoyé de Dieu -qu'Allah le benisse et le sa lue-, nous nous dirigeâmes vers Talha et comptâmes sur son cadavre soixante-dix et quelques coups de sabre et de flèches.
Un de ses doigts fut coupé.
Ibn Wahb raconte: «Le jour de Ouhod, quand le Prophète -qu'Allah le benisse et le salue- fut blessé, le père de Abou Sa'id Al-Khoudri suça la blessure afin de la nettoyer.
On lui dit: «Rejette ce que tu viens de sucer» - Non, répondit-il, par Dieu je ne le rejetterai plus» Lorsque le père d'Abou Sad s'en alla, le Prophète -qu'Allah le benisse et le sa lue- dit à ses compagnons: «Celui d 'entre vous qui aime voir un des bien heureux du Paradis, qu'il regarde cet homme qui tomba en martyr».
On demanda à Sahl Ben Sa'd à propos de la blessure de l'Envoyé de Dieu -qu'Allah le benisse et le salue-, il répondit: «Son visage fut blessé, ses incisives cassées et son heaume brisé.
Fatima lui lavait la blessure et 'Ali versait de l'eau contenue dans son bouclier.
Lorsque Fatima constata que l'eau ne disait que couler le sang davantage, elle prit un morceau de natte qu'elle brûla et appliqua la cendre sur la bles sure, et ainsi le sang cessa.
«Allah vous envoya déception sur déception» c'est à dire une tris tesse sur une tristesse.
Car la première, comme l'a expliquée Ibn At)- bas, était quand la rumeur fut répandue que le Prophète -qu'Allah le benisse et le salue- a été tué, et la deuxième lorsque les cavaliers des polythéistes dominèrent les musulmans après que leurs archers aient quitté leur poste malgré les ordres du Prophète -qu'Allah le benisse et le salue-.
D'autres ont interprété cette partie de verset disant que la pre mière était la perte du butin et la deuxième |a défaite; une explication qui fut confirmée par la suite du verset; «Pour vous empêcher de sentir à la fois ce que vous perdiez, et les coups que vous receviez» Dieu est bien informé de ce que les hommes font.
Puis, après ces mécomptes, Allah plongea dans le sommeil une partie d'entre vous pour les reposer.
Les autres, uniquement occupés d'eux-mêmes, imputaient à Allah toute autre chose que du hien, comme l'auraient fait des